SPIDERS: Killer machine

Hard rock, Suède (Spinefarm, 2018),

Qu’ils ont le vent en poupe, les groupes suédois! Spinefarm ne s’est sans doute pas trompé en signant les heavy rockers de Spiders, menés par la charmante vocaliste Ann-Sophie Hoyles qui mènent ses compagnons à la baguette. Mélodieux, doux et puissant, son chant est déterminé à séduire l’auditeur. Spiders, avec son nouvel album Killer machine, propose un hard rock typique de ce qui se faisait dans les 70’s. Look inclus. Il suffit en effet de jeter un rapide coup d’œil à la pochette pour comprendre que la période glam est chère au groupe. Alors, bien sûr, la musique évoque Suzy Quatro, un peu de Joan Jett – la « vulgarité » articulaire en moins – et on pense, aussi, au compatriotes de Blues Pills, et, dans sa musicalité dansante et entraînante, à Abba. Le hard rock vintage des Shock and awe ou Burning for you se marient à la tendresse de titres plus rock comme Dead or alive, voire à tendance disco tel Like a wild child, voire au rock direct de Steppenwolf ou, plus récemment de Royal Republic. L’intro – double grosse caisse et guitare dépouillée – de Swan song évoque une version soft du Overkill de Motörhead, en moins rugueux et plus psyché… Une variété parfaitement assumée et maîtrisée.Même le son semble volontairement minimaliste, sans fioritures inutiles. En allant à l’essentiel, Spiders tape dans le mille. Un groupe qu’on espère bientôt découvrir sur scène.