STEVE’N’SEAGULLS Live à Blois (Chato Do) le 29 nov. 2016

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Direction, ce soir, le Chato Do de Blois pour voir nos fermiers finlandais préférés sur scène. Ce concert affiche – comme tous ceux (sauf 1) de cette tournée française de Steve’N’Seagulls – complet. En arrivant sur place, une surprise m’attend : le groupe joue sur la petite scène, dans un espace pouvant accueillir environ 120 spectateurs. Un choix du management, m’informe Pukki, le contrebassiste, alors que le groupe aurait pu attirer plus de monde. Sans doute pas les quelque 600 de la grande salle, mais quand même. Résultat, il faut jouer des coudes pour pouvoir passer mais ça fait partie du jeu.

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Venu de Tours, Dark Wooden Cell est un trio acoustique. « On a 30’ pour vous faire aimer le hard rock avecdes petites guitares », annonce son chanteur armé d’un ukulélé. Dès lors, c’est parti pour un jeu de piste, une série de devinettes musicales pour connaisseurs. Le hard rock, je connais un peu, mais là, je me pose des questions : en une demi heure, je n’ai reconnu que 3 chansons (Runaway, Welcome to the jungle et Wasted years, respectivement de Bon Jovi, Guns n’Roses et Iron Maiden) mais uniquement grâce aux paroles. Certainement pas la musique qui est tellement déformée qu’il est impossible ou presque de reconnaître le reste. Résultat: un concert pas intéressant.

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La contrebasse à elle seule occupe un bon quart de la minuscule scène. Lorsque Steve’N’Seagulls investit les lieux, il semble difficile de ne pas se bousculer. Pourtant, le manque de place n’empêche pas les musiciens de bouger – comme ils peuvent – et de proposer un set efficace. Même les non connaisseur de ces standards du metal ne peuvent résister longtemps à la bonne humeur communicative de Remmel, aux sourires de Pukki ou aux grimaces et mimiques improbables de Hiltunen. Herman, à chaque fois qu’il est présenté, entend le public scander son nom en roulant le R…

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Malgré une setlist raccourcie, le groupe joue la majeure partie de son dernier album, Brothers in farm, sans doute à un tempo plus élevé, me semble-t-il. C’est joyeusement fun et communicatif, et le public s’emballe et trépigne (difficile ici d’envisager un wall of death ou un circle pit !), toujours sur fond de « Herrrrman ! ». Le chant partagé à 3 est superbe, le son également, les chansons sont judicieusement choisie (les amateurs reconnaîtront aisément trois des géants du genre (AC/DC, avec  » titres, les Guns et Metallica avec 2 morceaux), et chacun peut prendre conscience de l’extraordinaire travail réalisé par ces musiciens accomplis, multi instrumentistes de talent. Il est minuit lorsque le groupe termine un long et sublime Thunderstuck, Seek and destroy conclue ce concert haut en couleurs d’un groupe que l’on souhaite revoir au plus vite, sur de plus grandes scènes ! Superbe soirée, en vérité.

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STEVE ‘N’ SEAGULLS: Brothers in farm

steve-n-seagulls-brothers-in-farmsCountry, Finlande (Spinefarm, 2016)

Ok, ok, voici un groupe qui commence à vraiment faire parler de lui, et tant mieux. Steve ‘n’ Seagulls, jouant – mais ça, personne ne l’avait remarqué! – sur le nom de l’acteur Steven Seagall, fait résolument partie de ces formations à part. Les Finlandais, dont Metal Eyes vous a proposé récemment une interview,  se sont en effet spécialisés dans les reprises de standards du metal. Oui, et? Et, simplement, ils les transforment à la sauce country/bluegrass. Tant qu’à faire des reprises, autant les réinterpréter plutôt que d’en refaire un copie, non? Brothers in farm propose une véritable palette de genres, du rock de Steppenwolf (Born to be wild) au metal symphonique de Nightwish (Wishmaster) en passant par Iron Maiden (Aces high, objet d’une video champêtre), Megadeth (Symphony of destruction), Metallica (Sad but true) et tant d’autres. Chaque titre, de Burn (Deep Purple) à Out in the fields (Gary Moore et Phil Lynott) fait l’objet d’une attention particulière, d’un traitement unique à base de banjo, contrebasse, percussion… et malgré ce lifting général, chaque titre est immédiatement reconnaissable. Ca fait mouche, simplement une question se pose: combien de temps cette formule peut-elle fonctionner? Car une fois la surprise passée, le public risque d’attendre autre chose. Pour l’instant,cependant, on se délecte de chaque instant de ce disque à part et pourtant si familier…