Hard rock, USA (BMG, 2018)
J’aime bien les punks américains. Un peu d’insolence par-ci, d’irrévérence par-là, et hop! Mais surtout, avant tout, devrais-je dire, parce que ces gars, dont Good Charlotte est l’un des dignes représentants, savent écrire et composer de jolies mélodies qui font mouche. Good Charlotte, puisque c’est bien d’eux dont il s’agit ici, le démontre une nouvelle fois avec ce Generation Rx qui s’intéresse, une nouvelle fois, aux plus jeunes d’entre nous. Avec un regard pas forcément toujours complaisant mais sur fond de sonorités modernes et aériennes, parfois assez froides et sombres. Si le sujet est grave, l’intro éponyme surprend avant que les Self help, Prayers ou autres Cold song restent toutes soft, souvent plus pop que punk, d’ailleurs. Seul Actual pain s’en approche quelque peu. Pourtant, chaque morceau accueille ces parties « sing along » à faire reprendre par des foules entières. Si Muse est évoqué en fond, en façade GC ne cache pas son attirance pour les grands du genre The Offspring ou Green Day, tout en apportant sa propre touche, comme il a toujours su faire. Pas sûr, pour autant, après un Youth authority en demi teinte, que Joel Madden et sa troupe du Maryland parviennent à se refaire une vraie santé, malgré un album sympathique et enjoué. On les attends malgré tout au Zénith de Paris, cadeau qu’ils se et nous feront le 8 février 2019!