France, Metal (Autoproduction, 2024)
Etrange sinon bizarre. Interpellant et intriguant aussi. A l’écoute de All the lights on, leur second album, il est impossible de faire entrer les Français de My Own Private Alaska dans une case, de leur coller une étiquette. Metal? Certes, extrême en plus, dans le chant plus qu’ailleurs. Progressif? Oui aussi, les compositions à tiroirs et les étonnement se trouvant un peu partout. Jazz? Certaines structures l’évoquent également. Pop? Oui, encore, certaines mélodies se faisant volontairement quelque peu acidulées. Bref, Cet album est riche et inventif. Pas facile d’accès, il a avant tout le mérite d’éveiller la curiosité et d’interpeller. On aime ou pas, mais on ne peut certainement pas rester indifférent. L’introduction dans le groupe d’un clavier change certainement les couleurs musicales du groupe d’origine, l’enrichissent pour le meilleur. Les plus curieux et ouverts d’esprit prendront le temps nécessaire pour intégrer et digérer tous les éléments de ce disque à la fois dense et léger. Sans doute une des surprise de cette fin d’année.