Hard rock, Royaume-Uni (Spinefarm, 2019) – sortie le 29 janvier
C’est sympa de débuter l’année avec un album aussi cool que The goat de Puppy. Déjà, porter pour patronyme le nom de « chiot » c’est tout mignon, en plus proposer une pochette rose, ça pose l’ambiance. Ok, celle-ci est agrémentée de bougies noires et d’un crane parmi d’autres objets, mais c’est cool. Tout autant que le contenu musical qui pioche autant dans le heavy traditionnel, lourd, gras et saturé de Black Sabbath, que dans celui plus moderne et chantant d’un Ghost, par exemple, en passant par une certaine idée du psychédélisme des 70’s. Les 44 minutes que durent ces 12 morceaux passent à une vitesse folle, Puppy nous entraînant avec une déconcertante facilité dans son univers. D’accord, Black hole, And so I burn, Bathe in blood ne réinventent pas la machine à courber les bananes mais il y a tant de plaisirs simples qu’on ne peut s’empêcher de trépigner, de chantonner et de suivre le mouvement. The goat est un vrai bon moment qui, si ça continue, annonce une belle année bien rock et roots. Bravo!