TUNGS10: Chronicles of the living

France, Indus (Indus, 2025)

A ma connaissance, les Français de Tungs10 n’ont rien publié depuis The lost manuscript, album paru en 2019. Six années ou presque se sont donc écoulées, dont un passage au travers d’une crise sanitaire qui, elle commence à dater et ne peut donc plus être une excuse valable. On pourrait aisément imaginer que ce temps puisse avoir été mis à profit pour concocter un album puissant et efficace. La pochette, premier contact avec Chronicles of the living, donne une première bonne impression. Simple et élégante, elle donne enviie d’explorer cet album. Sans surprise, Tungs10 continue sur la voie du metal industriel avec des riffs épileptiques et saccadés. Cependant, plus personne ne sera surpris par le mélange de voix claire, douce et plus brutale de Madeleine Kowalczyk et de son compère guitariste Cédric Andreolli, tous deux soutenus par une rythmique quelque peu déjantée (Sébastien Morvan à la basse et Charles Peureux à la batterie) et les guitares déterminées de Pierre-Yves Jaouen. Seulement, voilà: la production souffre d’un manque de rondeurs et d’ampleur donnant une impression de « trop vite fait »… Dommage, vraiment.