Heavy Metal, France (Autoproduction, 2017)
Franciliens d’origine, le trio de Bullrun (eh oui, ils sont trois à se réunir en 2011: au chant et à la basse: Rémy Gohard – pseudo? – à la guitare, Gaël Berton, et à la batterie, Mark Dezafit) fait ses premières armes à Orléans, qui n’en avait pas demandé autant! Largement influencés par les géant du genre que sont Motörhead ou Metallica – influences évidente à l’écoute des compos – le groupe peaufine son identité et propose aujourd’hui Dark amber, un premier Ep de 6 titres libéré au mois d’avril dernier. Premier constat, plus que la marque Metallica, c’est l’empreinte vocale de James Hetfield qui rappelle l’influence des Horsemen, et ce dès The devil in me. C’est puissant, direct, et l’anglais est plus que maîtrisé. Les morceaux qui suivent tiendront-ils la distance? On est en droit de se le demander… Si, musicalement, She’s coming se démarque avec une approche plus saccadée, la ligne vocale est similaire, et c’est dommage. Mais c’est le seul bémol que je trouve ici… Faster than light s’enfonce dans un heavy 80’s mélodique et efficace en diable dont on note ce refrain très (trop?) chantant. Highway glory fait en revanche secouer les cheveux et taper du pied, et le groove imparable de Burn fait bouger le popotin. Reste le morceau éponyme qui clôt ce premier Ep pied au plancher. Dark amber est une grosse surprise (le gros son bien crade est à noter) qu’on a plaisir à écouter et réécouter. Pigé? Tout plein d’infos à découvrir sur www.bullrunofficial.com et sur facebook.com/bullrunofficial.com