Heavy metal, France (autoproduction, 2016)

Le cadre est posé: une voix profonde et inquiétante s’adresse à ??? Peu importe, le son des guitares fend l’air et nous plonge dans un univers concocté par les Parisiens de Factor Hate. Typé 80’s (dans l’esprit général, direct et aventureux à la fois), les riffs tranchants nous entraînent au cœur d’un asile, semble-t-il. Les ambiances, différentes et variées, offrent de belles échappées dans un univers qui se veut lourd, inquiétant. Factor Hate raconte avec Scary tales une histoire basée autour du personnage The watcher, pseudo du chanteur Thierry Grumiaux (qui évoluait au sein de Heavintage, groupe de reprises de chansons des années 80) qui vient hanter nos rêves de la manière la plus inquiétantes qui soit. Cet ensemble volontaire et entraînant alterne entre chansons et conte, évoquant même, parfois, Dygitals. Pas étonnant de découvrir qu’un des invités soit le chanteur de ce même groupe, Hervé Traisnel sur Wild as the wind. On retrouve d’ailleurs son frère, Tony, qui prête sa voix sur Raise your hand et quelques mesures bien senties de Betov (ADX) sur Reach to the sky. Factor Hate développe un concept qui rappelle, sans réelle surprise, un certain Operation: mindcrime de Queensrÿche, sans prétendre vouloir en avoir le même impact. Une ambition à saluer car peu de groupes de chez nous se risquent dans ce type d’aventure qu’illustrent parfaitement The watcher, Asylum, The eyes in the dark… Ce concept sera-t-il transposé sur scène? A suivre…

Note: 7,5/10

Titre que je retiens: The watcher