KISSIN’ DYNAMITE: Generation goodbye – Dynamite nights

Hard rock, Allemagne (AFM, 2017)

Après un Generation goodbye plus que remarqué, nos voisins teutons de Kissin’ Dynamite ont décidé de faire parler la poudre et nous livrent aujourd’hui – il est déjà en bacs – un bien bel album live immortalisant leur dernière tournée. Enregistré à Stuttgart, ce témoignage fleuve – 25 titres – propose, oh surprise, c’est désormais une habitude, un double album audio doublé du visuel immortalisé sur DVD. A set list identique, ruons nous d’abord sur le DVD, l’audio sera à prévoir pour vos déplacements. La salle dans laquelle se produisent les Allemands, le LKA Longhorn de Stuttgart – en ce 3 décembre 2016 est vaste, la bonne visibilité du public seulement contrariée par ces vilains poteaux de soutènement centraux. Mais le public est présent en nombre – c’est mieux pour un live, non? – et KD a mis les moyens: si la scène est sobre, le décor est bien présent, le logo du groupe flashant en rouge au dessus des enceintes, les fumigènes utilisés à bon escient, les choristes présentes juste ce qu’il faut, la venue de Jennifer Haben (Beyond the Black) … Scéniquement et musicalement, il n’y a rien à dire: les amateurs de bon gros hard rock trouveront du plaisir avec cette setlist dont la seule faiblesse est ce passage plus calme des 3 ballades power ballads (Only the good die young, Out in the rain ou Against the world, interprété par Hannes Braun seul sur scène avec son piano). Le reste est puissant, axé sur le dernier album et sur les morceaux les plus explosifs de la formation. On regrettera seulement le manque d’espace scénique qui transforme vite la prestation en répétition de mouvements, et les lumières ne rendant pas justice au groupe. L’envie, l’énergie et le plaisir se reflètent cependant sur les visages des jeunes musiciens – qui n’ont rien à envier aux grands du genre – et du public multigénérationnel. Comme tout bon DVD, il faut compter sur les bonus. Au nombre de 3, on est vite frustrés aussi: une présentation de l’équipe (The crew behind the show) en hommage au road crew qui ne dure même pas 5′, ou des « Secret scenes » d’à peine 4’… On en demande plus! « KD goes Ukraine » permet de suivre le groupe hors ses frontières pendant 10’… Pourquoi n’avoir pas saisi l’opportunité de montrer plus de paysages, villes, publics??? Reste que Kissin’ Dynamite honore son statut de relève de la vieille garde et se tient prêt à la prendre, la relève…