France, Grunge (Autoproduction, 2023)
Voici un album étrange, de sa pochette à son contenu… Dirty Black Summer est né au crépuscule des années 2010 alors que son fondateur, JB Lebail, alors guitariste de Svart crown éprouvait le besoin de satisfaire d’autres aspirations musicales. C’est ainsi qu’il décide de monter un projet radicalement différent qu’il nomme Dirty Black Summer. Après un Ep, Great deception paru en 2021, le groupe nous offre son premier album, Gospel of your sins. Une pochette tribale sans aucune référence – ni nom de groupe ni titre – d’une population (populace?) dénudée et entrelacée dans une forme de souffrance cache une dizaine de morceaux taillés dans un post grunge étrange et envoutant à la fois. Tout au long de ces 10 chansons, on trouve un exutoire qui passe de la colère à la douleur, la nostalgie et est fait de… d’envie. Cette envie qui transforme ces morceaux, pas toujours faciles d’accès, en titres à l’humanité galopante. Un premier album très réussi d’une formation à découvrir.