France, thrash (Autoproduction, 2021)
Franchement, il y a des groupes comme ça, tu demandes comment tu as fait pour passer à côté. Downright Malice en fait partie et je remercie Didier (guitare) de m’avoir fait découvrir son groupe. Mechanica temporis est – déjà ! – le cinquième album du combo fondé en 1987 dans le Haut Rhin. Après deux démos, le groupe publie in doctrine… nation, son premier album en 1995, avant une longue pause de 6 ans. Le retour est marqué par un Ep en 2001. Puisant autant dans le heavy que le thrash ou le death, lorgnant parfois du côté du black, les 10 titres de ce nouvel album, inspiré par les grands classiques du genre, de Judas Priest à Slayer ou Exodus, se révèlent rapidement d’une redoutable efficacité. Une des cause en est la présence de deux chanteurs (Cliff et Cyrille) aux styles différents et totalement complémentaires et qui apporte du contraste à chacun de ces neckbreakers. Ce n’est cependant pas suffisant et l’on ne peut qu’admirer la puissance des compositions. Les guitares rapides, heavy, saccadées, charcutent à l’envi, les rythmiques (Aris à la basse et Olivier à la batterie) en acier trempé et la variété des tempi transforment cet album en une machine à faire headbanguer. Un véritable appel à circle pit tout au long de ces 10 morceaux imparables. L’album peut être commandé sur la page FB du groupe pour 10€ port compris. Faites vous plaisir! Et Downright Malice… Vous aussi, faites nous plaisir avec un peu plus d’un album tous les 4 à 6 ans. « M’enfin! »