Metal instrumental, Brésil (Autoproduction, 2020)
Malgré son intégration remarquable et remarqué au sein d’un Megadeth en pleine forme (Dystopia a fait l’unanimité), Kiko Loureiro, l’ancien guitariste d’Angra a trouvé le temps de composer et produire (via une campagne de crowdfunding version éclair) un nouvel album instrumental. Je me livre ici à une séance de rattrapage, l’album étant sorti au mois de juillet dernier. Le guitariste se livre ici à un exercice d’un nouveau genre, puisque, comme le titre – Open source – l’indique, il compte sur la communauté métal et ou musicienne pour améliorer son oeuvre qu’il a mis à disposition du public sur le net. Onze titres qui résultent d’un travail d’orfèvre, et démontrent, si besoin était, la classe du musicien. De Overflow à Du monde (un clin d’oeil à la France?), la finesse de ses errances sur le manche ont de quoi dégoûter les guitaristes en herbe. Cependant, malgré tout, Loureiro parvient à ne jamais tomber dans le piège de la démonstration pure et dure. Loin de la technique et de la frime, la mélodie reste le maître mot de cette oeuvre riche et complète que chacun aura plaisir à découvrir encore et encore. Allez voir sur le net ce que certains morceaux sont devenus, fruits des ajouts de fans… Et même sans ces ajouts, cet album est une merveille du genre. Quand, en plus, sans rien avoir demandé, tu reçois cet album signé de la main du maître…