NOT SCIENTISTS: Staring at the sun

France, Rock (Autoproduction, 2023)

Nous avions découvert Not scientists en 2018, lors de la sortie de son précédent album, Golden staples (chroniqué ici même). Un groupe de rock aux larges influences New wave des années 80, le groupe proposant des compos légères et entrainantes tout à la fois, assez éloignées (très éloignées) du metal mais chez Metal Eyes, on n’est pas fermé aux belles choses! Voici donc Not Scientists qui redébarque après une tournée, le départ de Thibault fin 2019, l’arrivée de son remplaçant Julien venant du même groupe que lui, No Guts No Glory), sans parler d’une pandémie qui, au final, aura permis au quatuor de mieux se concentrer sur la réalisation de ce nouvel album, Staring at the sun. 11 titres composent ce nouvel album, aussi dansant que parfois enragé. L’ensemble bénéficie d’un son clair et puissant à la fois apportant une vraie identité à chaque titre, allant de la douceur à la folie pure (Rattlesnake, plus que speedé!). Alors, oui, malgré la crise sanitaire et l’arrivée massive de nouveautés ces derniers mois, 4 ans entre deux albums c’est long et le public peut se montrer particulièrement volatile, alors espérons pouvoir profiter du groupe sur scène et ne pas avoir à attendre encore 4 ans avant la suite. Profitons cependant de cet album chaleureux et volontaire.

NOT SCIENTISTS: Golden staples

France, Rock (Kidnap music, 2018) – sortie mai 2018

Chacun des membres de Not Scientists, groupe formé à Lyon, a forgé ses armes dans différents groupes d’univers variés. Sons Of Buddah, No Guts No Glory, un parcours semé de punk et de rock et marqué par l’énergie brute et directe qui permet au groupe de donner naissance à un premier album en 2015, Destroy to rebuilt. Aujourd’hui, Not Scientists est de retour avec Golden staples, un nouvel album composé de 10 titres dépouillés, au son clair qui évoquent souvent plus la New Wave de The Cure ou de Tears For Fears dans une configuration énervée que les Buzzcocks auxquels fut comparé le premier album. On pense aussi à toute la vague rock indé des 90’s. Les guitares sont entraînantes, le son propre et le chant anglais clair, bien que parfois difficile à déchiffrer. L’envie, cependant est telle que l’on se prend au jeu de ce disque rafraîchissant et chaleureux. Alors bien sûr, on peut se demander quel rapport entre le titre – « agrafes dorées » – et cette pochette en noir et blanc représentant une paire de gants dont les mailles (métalliques et aimantées?) se défont… Mais le groupe le dit: ils ne sont pas scientifiuque, alors, pourquoi se faire des nœuds au cerveau? Ecoutez, simplement!