France, rock (Autoproduction, 2023)
Fondé à la veille des années 2020, Numa [7534] a publié un premier album Mothership down qui parait fin 2020 et présente un groupe de rock progressif, inspiré par Porcupine Tree qui lorgne du côté de Soundgarden, mais pas que… Nous y reviendrons. Nénuphar, le nouvel Ep, comporte 6 titres qui débutent avec Esodo, un instrumental qui plante le décor. Du rock, oui, du prog aussi avec une production soignée comme l’exige toute composition complexe. Puis, Raising me up débute sur des guitares aériennes bientôt rejointes par un chant doux et presque mélancolique. Le titre monte en puissance, le chant (à l’anglais peu compréhensible, seule faiblesse de cet Ep…) se faisant de plus en plus torturé. Sentieri est un rapide interlude musical qui précède Cold played hope, morceau quelque peu jazzy qui part en vrille assez rapidement avec sa basse slappée et ses changements de rythmes et d’ambiances. Un nouvel instrumental suit, Ira, tout aussi aérien et varié avant que I can’t hold on any longer voit le groupe quelque peu craquer et partir dans une gentille folie bruitiste que ne renierait sans doute pas Faith No More ou Living Colour. Un détail qui mérite explication, cependant: il semble que Numa [7534] voit les choses par groupe de 3. explication: 3 instrumentaux, 3 chansons, certes, mais aussi les 3 premiers titres ne comportent qu’un mot (italien, qui plus est), les 3 derniers, plusieurs… Un nouveau mystère à résoudre, si quelqu’un veut s’y coller… Une jolie découverte rock un peu plus que prog, d’ailleurs (pour ceux qui se demandent quelle est la signification de ce mystérieux [7534]… Basculez la pochette à 90°, vous aurez un premier indice ). A suivre