Metal, Royaume uni (BMG, 2017)
Si The Raven Age va faire parler de lui, c’est, déjà, parce que cette jeune formation a intensivement tourné en ouverture, entre autres, d’Iron Maiden, avec un simple Ep à son actif, mais également parce que l’un de ses guitaristes n’est autre que le (l’un des) fils de Steve Harris, George. Rien de surprenant que papa prenne ses ouailles sous son aile, Maiden l’a fait plus d’une fois (Lauren Harris, sur deux tournées, et le Rise To Remain d’Austin Dickinson). Simplement, maintenant qu’un album est là, il semblerait judicieux d’oublier le « fils de » afin de mieux se centrer sur la musique. Tirant son nom d’une légende populaire disant que les ténèbres s’abattront sur Londres lorsque les corbeaux de la Tour de Londres disparaîtront, le quintette nous offre 13 chansons taillées dans le metal passe partout. Le chant est harmonieux et puissant, tandis que les mélodies se font rapidement chantantes et entraînantes. La production est, dans l’ensemble correcte, et l’on sent, malgré quelques lignes qui évoquent « le groupe de papa », que The Raven Age veut créer son identité sonore. Une identité puisée au sein des influences évidentes que sont, par exemple, Killswitch Engaged ou Avenged Sevenfold, génération oblige. Simplement, malgré une évidente bonne volonté et un savoir faire indéniable, le groupe ne parvient guère à maintenir l’attention. Dès The merciful one, je commence à décrocher. C’est plaisant mais il manque une raison d’accrocher, chose qui, à n’en pas douter, sera corrigé à l’avenir car on a envie de chantonner et de bouger. Et si BMG parie sur The Raven Age, ce n’est pas seulement pour des raisons filiales. Peut-on imaginer…
Note: 7,5/10