Punk/Thrash, USA (Mascot, 2016)
Lody Kong, c’est quoi? Une rapide recherche fait ressortir un nom: Cavalera. Ok, Lody Kong est le groupe de Zyon et Igor, les fils chéris de Max Cavalera. Bercés depuis tous petits aux sons de Sepultura, Soulfly ou Cavalera Conspiracy, et certainement beaucoup plus, il n’est guère surprenant de les voir proposer un premier album, rugueux, très rugueux. Ce Dreams and visions débute avec un larsen bientôt suivi d’une grosse basse et d’un chant typique du punk des premier jours: ça crache et vomit une forme de haine sans grande finesse. Les potards sont à fond tout du long et l’ensemble est plutôt bien produit, et, dans le genre, les compos tiennent la route. Seulement, malgré quelques cassures de rythmes, quelques riffs bien sentis, et bien que l’ensemble soit certainement un bon défouloir en concert, ça n’a rien de très fin ni original. On retrouve la marque de fabrique du clan Cavalera, et, même si ça bourrine grave, c’est sans aucun doute ce qui dessert le plus Lody Kong: plutôt que de se démarquer de papa, les frangins reproduisent. Est-ce un hasard si, sur Kreativity center saccade on distingue clairement les paroles: » Creativity is lost »? Ah, ben, ça explique tout, alors! Pour le moment, je n’y trouve rien de très fin et mes oreilles ne trouvent que peu d’intérêt dans ce premier essai. Etre fils de n’a jamais été un gage de talent, seulement la garantie d’un soutien de poids et d’une exposition publique. Momentanée. Tout le travail reste cependant à faire pour se faire un nom. Allez, un effort pour vous trouver une identité et on remet le couvert, d’accord?
Note: 6/10
Titre que je retiens: ?