WALL OF CLAN: festival au BATACLAN les 16 et 17 juin prochains!

Ceux qui ne pourront se rendre vous savez où pourront se rattraper sur le festival que vient d’annoncer le Bataclan à Paris. Les 16 et 17 juin prochains se tiendra en effet le Wall Of Clan dont l’affiche est plus qu’alléchante. En vrac: Fishbone, Hatebreed, Loudblast, Crisix, Sorcerer… et d’autres encore. L’annonce et les infos sont à lire ci dessous.

WALL OF CLAN - Bataclan

En février 2023, à la faveur de sa conférence de presse annuelle, le Bataclan entamait un véritable retour aux sources : un repositionnement de son identité et de sa programmation  résolument tourné vers son nouveau claim “Esprit libre depuis 1865”.

Pour autant, quand il est question de Rock, c’est avant tout sur scène que cela se passe et que tout se joue. C’est dans cette volonté de procurer à son public toujours plus d’expérience et d’évasion artistiques que le Bataclan a créé “Wall of Clan”, son premier festival rock metal.

Le mythique Hellfest drainant un nombre impressionnant de groupes appréciés par un public metalleux et pointu, le Bataclan – dans un souci d’économie et d’écologie – a décidé de profiter de ce créneau temporel pour faire passer par Paris certains des groupes programmés à Clisson…

Et ainsi permettre aux Parisiens et aux éventuels fans de metal arrivés après l’annonce « complet » du Hellfest de bénéficier tout de même d’une programmation de qualité.

 

Le Pass 2 Jours est disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5227/wall-of-clan-pass-2-jours/bataclan/16-06-2023/18h00

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le vendredi 16 juin, c’est dub et punk-rock

FISHBONE

DUBIOZA KOLEKTIV

LA PHAZE

M.O.K.O

Pass 1 jour disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5217/wall-of-clan/bataclan/16-06-2023/18h00

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Le samedi 17 juin, c’est hardcore et thrash metal.

HATEBREED

TERROR

LOUDBLAST

CRISIX

UNEARTH

SORCERER

Pass 1 jour disponible ici

https://billetterie.bataclan.fr/fr/meeting/5221/wall-of-clan/bataclan/17-06-2023/16h00

Flogging Molly live à Paris (le Bataclan, 4 juillet 2017) – avec Celkilt

Ce concert de Flogging Molly est quelque peu particulier puisque je n’ai pas encore eu l’opportunité de remettre les pieds au Bataclan depuis sa réouverture. Sensation étrange, mais y retourner pour voir un groupe dont le dernier album s’intitule Life is good a tout du symbole positif, non? Flogging Molly ne nous est pas inconnu puisque le dit album a été chroniqué ici même, et surtout apprécié. Et cette soirée va rapidement se transformer en révélation.

Première partie annoncée tardivement, les français de Celkilt arrivent alors que le Bataclan est encore assez vide. La configuration du groupe est en elle-même intéressante: une violoniste, un barbu amateur de cornemuse et de flûte, un guitariste chanteur, un bassiste et un batteur, tous ayant revêtu un kilt (d’où la question: Quel kilt?… Bon, svp,pas de mauvais jeux de mots avec la prononciation anglaise du patronyme… ). Quelques renseignements pris, il semble que le groupe soit le vainqueur d’un télé-crochet. Cependant, je ne le sais pas au moment où Celkilt se produit devant un public peu nombreux (la salle sera plus que correctement remplie en fin de set), mais un public qui semble bien connaitre. C’est joyeux, le chanteur, jovial, le bassiste, entraînant, et la violoniste, charmante, apportent une belle énergie à ce set. Le viking à la cornemuse en impose, simplement.

En gros, si la case télé crochet peut être un marche pied ou un handicap selon ce qu’en fait le groupe, ce soir, nous avons à faire à une formation professionnelle qui ne met pas cette expérience en avant. Beaucoup de communication, de fun et, côté chanteur, la preuve de la légende des porteurs de kilt… Initialement, la formation devait jouer 30′, mais dépasse largement ce temps de jeu avec un set de 45′. Sans difficulté apparente, et avec beaucoup de plaisir.

Le changement de plateau se fait rapidement, et lorsque les lumières s’éteignent, ce sont quelques 750  personnes qui accueillent Flogging Molly. Les Américains ont une solide fan-base, pas assez importante au vu de ce qui nous attends, cependant. Dès le premier morceau, John L. Sullivan, le ton est donné: rock’n’roll! La guitare du chanteur Dave King fait des siennes, mais peu importe! Un roadie lui en apporte une autre et c’est parti comme si de rien n’était! Et clairement, tous les membres semblent simplement heureux d’être là. Dave King, très bavard, présent bientôt quelques personnes tranquillement placées au balcon à qui il décoche rapidement, avec le sourire, un joli doigt, avant de saluer, de l’autre côté, un monsieur à qui il souhaite dédier la chanson suivante. « Cette chanson s’appelle Selfish man« !

L’ambiance est fun et bon enfant, au point que King balance à plusieurs reprises des canettes de Guiness dans le public. « It’s Guiness time » annonce-t-il, demandant plus de canettes, félicitant un spectateur de ce superbe rattrapage… « Je sais que vous tous, en France, êtes de bons catholiques, comme en Irlande… » annonce avec humour Saints and sinners. King, cependant, semble vouloir complimenter tout le monde, sa merveilleuse épouse, la violoniste Bridget Regan, membre le plus réservé du groupe, et salue régulièrement les Français, qui sont passés par de très dures épreuves. Merci, Monsieur King, mais d’autres peuples aussi ont souffert, de la terreur ou autre. Reste qu’en ce lieu, ça a une résonace particulière, d’autant plus lorsqu’il dédie, sur fond de lumières bleu-blanc-rouge, World alive aux victimes des attentats de Paris de 2015.

Cependant, malgré ces instants plus graves, rien ne semble pouvoir assombrir la joie de vivre qui émane de ce concert! Pas un moment faible, des éclairages et un son au top, une ambiance extra-ordinaire… Une soirée simplement superbe qui fut, pour moi, le meilleur medium pour revenir au Bataclan. Flogging Molly entre dans cette catégorie de groupes que je retournerai voir live dès que possible, et pas seul de préférence. Une expérience à partager!

Merci à Roger Wessier et Live Nation d’avoir rendu ce report possible

Photo de la semaine: BATACLAN

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Il y a un an aujourd’hui, le Bataclan, des innocents assistant à un concert, des amis attablés aux terrasses et partageant un moment de vie, des gens assistant à un match de foot au Stade de France étaient la cible d’attaques terroristes innommables. Il m’a semblé naturel de rendre hommage à ces victimes en vous offrant cette Photo de la semaine du Bataclan.

J’avais eu l’idée, en 2010, pour mon ancien webzine, de rédiger un article retraçant l’histoire des lieux dans lesquels Iron Maiden avait donné des concerts à Paris. La vierge de fer, en 1981, a donné deux concerts au Bataclan. Pour illustrer cet article, j’ai sillonné Paris et suis sorti du métro Oberkampf pour arriver sur le boulevard Voltaire avec une colonie de tracteurs. J’ai foncé vers le Bataclan afin de pouvoir l’immortaliser « au naturel » mais n’ai pu résister à l’envie de capturer ce contraste Citadin « rococo » et invasion rurale. Cette photo a été prise le 23 février 2010, avec un Bridge Olympus, à 1/320 de seconde.

C’est ce Bataclan dans lequel j’ai mis les pieds pour la première fois pour un concert de Motörhead. Depuis, j’y ai vu Bernie, Saxon, Iced Earth, Paradise Lost, Tarja, Accept, Sabaton Steel Panther et qui sais-je encore… C’est ce Bataclan que j’aime, que nous aimons tous dans lequel je souhaite pouvoir retourner bientôt.

Ce cliché est dédié à la mémoire de toutes les victimes du 13 novembre 2015.

PHOTO DE LA SEMAINE: Wolf Hoffmann (Accept)

Ce jour-là, je venais pour la première fois de rencontrer Peter Baltes pour une superbe interview qu’il m’avait accordée dans le tour bus du groupe. Ce n’était toutefois pas la première fois que je voyais Accept live. ça remonte quand même à 1983, cette histoire. A la mutualité de Paris. Il y a eu le Zénith, aussi, puis le déclin. Et le retour en grande forme avec un Mark Turillo au chant et un passage, l’année précédente, à l’Elysée Montmartre. Un an plus tard, Accept vient promouvoir son dernier né, Stalingrad, dans un Bataclan archi comble.

Accept au Bataclan, le 6 avril 2012

Accept au Bataclan, le 6 avril 2012

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