ZODIAC, RAVENEYE, et HONEYMOON DISEASE à La Flèche d’Or, le 3 octobre 2016

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Les amoureux de sonorités 7O’s sont servis ce soir, avec la présence de trois formations typées Roots qui se livrent à la Flèche d’or, pour une soirée européenne.

Honeymoon Disease

Honeymoon Disease

Les Suédois de Honeymoon Disease ouvrent le bal à 19h30 et nous livrent une bonne demi-heure durant un set énergique qui évoque autant AC/DC que le boogie chaleureux de Status Quo. La chanteuse/guitariste, Jenna, s’exprime souvent dans un Français plus que correct, présentant le nouveau bassiste du groupe, Cédric, un français, justement, qui accompagne l’autre guitariste, Acid (à la Flying V presque plus grande qu’elle) qui n’hésite pas à venir fendre le public – seulement freinée par un cable bien trop court pour s’écarter de plus d’un mètre de la scène! – et le batteur Jimi une demi heure durant. Un set efficace et une mise en bouche très agréable.

RavenEye

RavenEye

J’avais rencontré Oli (chant et guitare) et Aaron (basse) lors du dernier Hellfest, et ai, ce soir, pu interviewer le groupe au complet (avec, donc, le batteur récemment arrivé, Adam). RavenEye vient de publier son premier album, Nova, et est très en forme au moment de le présenter au public. Pendant près de 45′, le trio assène son hard rock 70’s teinté de relents de ce grunge qui a accompagné les musiciens qui le forment. Olie pose sa guitare, laissant, le temps d’une chanson, Aaron s’occuper de l’aspect « cordes » avec sa seule basse, puis, plus tard, monte sur les épaules d’un Aaron décidément très sollicité afin de faire, eux aussi, une petite escapade dans le public. Même si ce premier album ne reflète pas encore toute la personnalité de RavenEye, les Anglais sont parfaitement à l’aise sur scène.

 

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Zodiac

Cette dernière est rapidement débarrassée de la batterie des premières parties, laissant plus de place aux maîtres de cérémonie, Zodiac. A 21h30, les Allemands investissent les lieux sur une intro à la Terminator. Puis démarrent sur les chapeaux de roues avec un Rebirth by fire à deux voix rentre dedans. Cinq ou six morceaux durant, les gars rentrent dans le lard, Staphen Gall s’entrainant, dès que possible et de manière fort sympathique, au français qu’il maîtrise plus que bien. Animal, Free, Ain’t coming back… cèdent la place à Blue jean blues, une reprise de ZZ Top, un… blues qui ralentit le tempo permettant à chacun de souffler un peu. Horror visison, plus roots et rageur suit avant que Zodiac ne freine de nouveau avec une autre reprise: Cortez the killer, originellement écrite par Neil Young. Cette ballade qui monte en puissance offre aussi quelques longueurs, mais c’est bien le seul faux pas de ce concert qui repart de plus belle avec le très rock Diamond shoes, sur lequel deux couple se mettent à danser un rock endiablé. Le quatuor dépoussière ensuite Upon the stone, un titre de son premier album, avant de faire le grand écart et conclure avec le morceau éponyme de son dernier album, Grain of soul, dont pas moins de 6 titres auront été présentés ce soir. Enfin, après un long rappel (Coming home), Zodiac salue ce public  venu trop peu nombreux. Encore une fois, les absents ont eu tort car non seulement l’affiche valait le détour, mais en plus, découverte pour moi ce soir, la Flèche d’Or est une salle très agréable.