Hard rock, Australie/USA (SPV, 2016)
Deux de ses membres étant parti conquérir des planches certainement beaucoup plus larges et profondes (Richard Fortus et Dizzy Reed), The Dead Daisies s’est adjoint pour son troisième album, Make some noise, paru au mois d’aout dernier – et dont j’ai envie de vous parler six mois après, histoire de réchauffer les chaumières, pas de commentaire, svp! – de Doug Aldrich à la guitare. Douze nouveaux titres (enfin, dix nouvelles chansons et deux reprises – Fortunate son de Creedence Clearwater Revival et Join together de The Who) qui puisent dans le rock bien gras et groovy. La voix étouffée de John Corabi colle parfaitement à la rugosité des guitares, Marco Mendoza parvenant plus que souvent à imposer un joli groove. Brian Tichy se révèle au fil du temps un excellent batteur à la frappe sûre et puissante. Si l’on parle souvent de la vie dans cet album, The Dead Daisies s’engage également sur la voie de l’humanité, notamment avec le premier morceau, Long way to go, triste constat de notre société actuelle. Le quintette ne réinvente rien, se fait plaisir en pondant des airs facilement mémorables (Song and a prayer, Mainline, Freedom) mais s’égare quelque peu en route sur certains passages. Toutefois, l’ensemble est chaleureux, les deux reprises efficaces et le tout se laisse écouter avec aisance. Du bon gros rock, en somme.
Note: 8/10
Site web: thedeaddaisies.com