Hard rock, Royaume-Uni (Verycords, 2017)
Bien que resté en retrait pendant 7 ans, Thunder est revenu plus en forme que jamais avec le majestueux Wonder days, album qui a remis le groupe anglais sur les rails du succès. Deux ans plus tard, les voici de nouveau en affaire avec Rip it up. Thunder n’a jamais prétendu réinventer le rock, et c’est sans doute là sa plus grande force: une authenticité sans prétention qui transforme de simples riffs en des chansons d’une sublime efficacité. Les compositions de Luke Morley puisent dans ce rock et ce blues qui ne peuvent laisser insensible, chaque chanson magnifié par, d’une part, une complicité évidente entre les musiciens et, d’autre part, le chant unique et envoûtant de Danny Bowles, très, très en voix . Même si l’album débute avec un No one gets out alive et de sombres paroles (« I’m not gonna live forever »), le disque est positif et brillant d’optimisme et de joie de vivre. Comment ne pas se dandiner au son des She likes the cocaine (on parlait de « rails » plus haut…), The enemy inside et ses faux airs de Black velvet ou le morceau éponyme? Thunder nous apporte une saine dose de rock tendance hard, avec son lot habituel de ballades. Onze titres qu’on écoute sans se lasser.
Note: 8,5/10
Sortie le 10 février 2017