ENEMY OF THE ENEMY : Hellequin

enemy of the enemyThrash, France (Auto production, 2013)

J’ai découvert Enemy Of The Enemy lors d’un festival donné sur la péniche l’Alternat en mai 2010. A cette époque, et j’espère que nous parlons bien du même groupe (celui responsable de la démo Klebz back) Adrian Cavalier, le vocaliste enragé, était grimé en une sorte de Darth Maul et Nicolas Beneditti en un je ne sais quoi au visage double (si mes souvenirs sont bons, il jouait également du sax au sein d’une autre formation ce même jour) tandis que les deux autres musiciens le bassiste Fabien Grunzweig et le batteur César Boishus) évoluaient à visages découverts. Effet garanti, d’autant que la musique me semblait à l’avenant, porteuse d’une certaine folie. Les masques sont depuis tombés, l’ambition demeure. Cet album le confirme, mélangeant l’énergie du thrash à la folie vocale qui anime une certaine forme de metal extrême, aux limites du black et du death. Cependant, la force d’Enemy Of The Enemy réside en ce que le quatuor explore et varie les plaisirs, à l’instar d’un Oh glory (superstar) qui allie lenteur doomesque,  lourdeur sabbathienne et hurlement de chat égorgé. Le groupe cherche à aller au delà d’un métal simplement « bourrin » sans finesse. Et même si le « chant » me laisse insensible, je reste intrigué par l’architecture des chansons, leur ambitieuse construction et le travail d’ambiances diversifiées. Angels can die est un bel exemple de cet esprit explorateur. 2013, déjà? Il est temps de nous offrir un nouvel album, Messieurs!

Note: 7,5/10

Titre que je retiens: Angels can die