Australie, Rock (BMG, 2019)
Quand on parle de rock australien, on pense souvent à Airbourne pour les plus récents des hard rockers, à AC/DC, The Angels, Rose Tattoo pour la partie historique la plus rock, à INXS ou Midnight Oil pour le rock plus pop ou au Easybeats pour nous faire autant aimer le vendredi. On pourrait ajouter aussi le disco des Bee Gees ou le torturé Nick Cave. Bref, l’Australie est terre de musique et de rock. The Faim, quatuor arrivant de Perth, pourrait rejoindre cette grande famille grâce à son premier album, State of mind. Composé de 10 chansons qui piochent dans divers univers musicaux, The Faim se positionne dans ce que l’on pourrait déterminer comme du soft punk ou du heavy pop. Les mélodies douces font penser au Blink 182 le plus récent, et si l’on creuse un peu, l’auditeur note des traces tant de jazz que de rock (un peu) plus énervé. Les guitares évoquent parfois une rencontre entre U2 et Metallica. Cependant, les aspects popisants omniprésents freinent quelque peu l’énergie que le groupe pourrait développer. State of mind est un album passe-partout, aux formules déjà entendues qui ne me marquent pas particulièrement. Les mélodies sont sympa, cependant, aucune ne s’insinue dans mon esprit. Il manque selon moi une touche de rage ou d’énergie pour me donner envie de réécouter ce disque dans la foulée. Dommage, car il y a de belles intentions mais cet album a un goût d’inachevé…