Lancé comme un outil pour promouvoir, illustrer et mettre en musique The heroin diaries, l’autobiographie de Nikki Sixx, bassiste de feu Mötley Crüe, Sixx:A.M. est aujourd’hui un groupe à part entière. A peine le Final Tour des enfants terribles de L.A. terminé, DJ Ashba également libéré de ses obligations, que le groupe se remet au travail et nous offre aujourd’hui ce premier volet d’un Prayers for the damned qui promet de lancer le groupe sur de bons rails. Et pas de coke, svp, ceux de la voie du succès. James Michael est vocalement au top, et le son qu’il concocte à l’ensemble qu’il produit est plus que séduisant. Totalement moderne, gras et généreux, chaque titre enrobe l’auditeur d’une couverture rassurante et chaleureuse. Rise, qui ouvre cet album, est promis au titre de hit et de futur incontournable scénique. Sixx:A.M. maîtrise parfaitement l’art de la composition, chaque titre étant calibré pour un séduire un public hétéroclite. A la fois rock et pop, le groupe explore des univers variés, évoquant parfois l’esprit de Five Finger Death Punch, mais parvient à développer son propre univers sonore. La power ballad Better Man, le plus jumpy Can’t stop, l’ambitieux et queenesque When we were gods, les titres se suivent sans se ressembler. C’est cette variété qui fait la force de Prayers, qui en fait un album riche et complet. Alors, non, il ne plaira pas aux amateurs de brutalité, mais il trouvera sa place auprès des amateurs de hard rock varié, carré, typé US metal actuel. En plus, ceux qui ont vu la prestation des gars au Hellfest pourront confirmer qu’il s’agit aussi, surtout, d’un grand groupe de scène. Oui, la voie du succès s’ouvre à vous. On attend le Vol.2 avec impatience.
Note: 8,5/10
Titre que je retiens: Prayers for the damned