Live report: PMFF VI (2nde partie)

Après avoir découvert Le Plan de Ris Orangis, place au spectacle parfaitement orchestré que fut le PMFF VI. Après vous avoir présenté les concerts qui m’ont laissé quelque peu indifférent et ceux confirmant, avec ou sans réelle surprise, la position de quelques uns, voici venu le moment de vous parler des autres, les concerts qui m’ont emballé, voire qui m’ont donné une véritable claque. Et sortir d’une salle pour aller voir l’agent du groupe et lui dire « c’est quoi ce machin? C’est toi qui t’occupes d’eux » ou s’emballer avec les collègues et amis, ben… ce fut le cas à plusieurs reprise. Emballement, emballement, nous voici!

A peine entré dans la salle, une déflagration plaque au mur les présents. Bon, façon de parler, mais Frantic Machine (samedi, 15h25, Rock Fort) propose un metal sans concession, direct et « dans ta face ». Malgré le peu de place dont bénéficie le quatuor, les gars déménagent sévère, ça dépote et ça envoie grave le bois. Metallica n’est pas loin, même dans l’attitude du chanteur guitariste : même gratte, même tenue face au micro… Mais punaise, ça le fait! Il est où, l’album?

Frantic Machine

Frantic Machine

Depuis l’intégration de Stef Reb au chant, Océan (samedi, 17h50, Ultim)nous a proposé un nouvel et brillant album (C’est la fin… chroniqué ici même) et surtout retrouve le chemin des scènes de France. Depuis le PMFF V au Divan du monde, je n’avais pas eu l’opportunité de les retrouver. Mais ce soir, le constat est sans appel: si « la vielle garde » est efficace, dont un Georges Bodossian (guitare) impérial, c’est Stef qui fait le show. Lunettes de soleil vissées sur le nez, il danse, s’agite… attirant à lui tous les regards. Si l’on ne peut que regretter qu’Océan n’ait interprété qu’un seul ancien titre (Rock’n’roll, en tout début de concert), les plus récents passent parfaitement l’étape de la scène (La Haine, Désillusions, Instinct animal, Rouge lézard, Je crois que tu aimes ça et La mort rôde autour de nous). Vivement que le quatuor nous propose une vraie tournée!

Océan

Océan

J’avais rencontré le plus celte des guitaristes français à l’occasion de la sortie de Behind the pics. Nous avions parlé musique et… Chupa Chupps! Bref, il me tardait de le voir en live. En débutant son set par un morceau lent et aérien, Pat O’May (samedi, 19h00, Ultim) prend le public à contre pieds. Intelligemment, le groupe monte en puissance tout au long des 45′ allouées, le chant étant partagé. Chacun prend un vrai plaisir à être là, et le public n’en rate pas un miette. Ballade irlandaise, rock, démonstration instrumentale, chaleur, tous les ingrédients sont réunis pour que ce concert reste dans ma mémoire.

Pat O'May

Pat O’May

Pour célébrer 35 ans de carrière, ADX (samedi, 21h45 et dimanche, 20h00, Ultim) a décidé de jouer chacun des trois soirs du festival. Et propose trois setlists différentes. Lors de l’Ultim fest au Glazart, on sentait déjà l’unité et la cohésion de cette nouvelle formation. C’est d’autant plus le cas aujourd’hui et, si ADX reste un groupe fun à voir, ce samedi il offre simplement l’un de ses meilleurs concerts, en tous cas, parmi ceux auxquels j’ai pu assister. Explosif tout autant qu’impérial, ADX donne tout sons sens à la Division blindée qui l’a vu renaître il y a maintenant une décennie. Une forme d’enfer prometteuse pour l’album live enregistré tout au long de ce PMFF. Dog est sans doute moins facétieux qu’on n’a pu le connaitre, Betov quant à lui ne se gêne jamais pour grimacer et jouer avec le public, tandis que la paire Nicklaus et Julien se démonte la nuque… Phil reste Phil: une voix puissante et le propos taquin. Excellents moments que ces deux soirs!

ADX

ADX

Cela augure forcément de belles promesses pour la journée du dimanche, malgré une (trop) courte nuit. En arrivant sur place, malheureusement, le triste constat de la veille est pire aujourd’hui: peu de public… Eh bien, profitons en au maximum, alors!

Tentation (dimanche, 14h00, Ultim) ouvre le bal avec son heavy rock explosif. Les jeunes pyrénéens de Toreilles puisent leurs influences dans le meilleur du metal, français principalement, des années 80. Clairement, ces garnements ont grandi au son des Blasphème, Sortilège ou H-Bomb dont ils reprennent même Double bang. Les crinières s’agitent, les poings se lèvent et la température monte. une superbe entrée en matière et sans doute une des révélations de ce week end!

Tentation

Tentation

A mi-chemin entre deux groupes de référence, FireForce (dimanche, 14h45, Ultim) déboule sur scène sans crier gare. Premiers des trois groupes étrangers à passer sur scène, les Belges tirent à vue et sans sommation. Alors oui, on pourrait reprocher la tenue treillis trop proche du look de Sabaton, ou le heavy tranchant et imparable et le chant typé Accept, mais l’energie de FireForce est unique. En une petite demi heure, Flype et sa troupe dégainent cartouche sur cartouche, se posant quelques instants pour s’adresser – avec humour – au public.

FireForce

FireForce

Je n’ai pas encore écouté le dernier album de Face To Face (dimanche, 15h40, Ultim), le groupe de l’ex (un des ex…) bassiste de Trust, Fred Guillemet. Et la surprise en est d’autant plus grande. Rejoint par Olivier Del Valle, ex-Shannon, le quintette est bien plus heavy que je ne l’imaginais, lui dont le premier album, We love gas, avait une belle coloration punkisante. Là, on revient aux fondamentaux du genre, et Face To Face dépote. La voix puissante d’Olivier colle parfaitement au registre et l’attitude scénique de chacun des musiciens est simplement envoûtante. On en redemande, 30′ c’est simplement trop court!

Face To Face

Face To Face

S’il est un groupe que je veux voir, c’est bien Factor Hate (dimanche, 16h10, Rock Fort). Non seulement je garde un souvenir impérissable de notre rencontre avec The Watcher chanteur du groupe, lors d’une émission du Rock Fort show qui s’est rapidement transformée en une partie de franche rigolade, mais le spectacle annoncé mérite toute notre attention. Factor Hate, c’est le shock rock à la française. Squelette, camisole de force, hache, tête tranchée… Tout y passe, bien que, dans cette configuration, Factor Hate n’ait pu sortir tout son attirail. Mais déjà, ces 25′ le confirment, ce groupe doit grossir. Si Alice Cooper est une inspiration évidente dans le spectaculaire, Factor Hate impose sa propre touche, sa personnalité. Unique en son genre en France, le groupe offre un spectacle haut en couleurs à découvrir d’urgence!

Factor Hate

Factor Hate

Pas le temps de souffler que déjà Mystery Blue (dimanche, 16h35, Ultim) investit la grande scène. Pas de chichi, pas de fioriture, on aime ou pas son heavy direct, les Alsaciens donnent le meilleur de ce qu’ils savent faire: un heavy metal rentre dedans, une invitation au headbanging continu. Nathalie, très en voix, et Frenzy Filipon, guitariste fondateur du groupe, connaissent parfaitement les ficelles du métier. Ils sont secondés par de nouvelles recrues dont j’ai oublié les noms. Un jeune bassiste exemplaire et particulièrement à l’aise et un guitariste efficace dont le look dénote un peu. Tu m’étonnes: au milieu du cuir noir et des clous se cache un guépard tranquille… Ca dénote, mais le gars est un second efficace. Un set haut en couleurs – une première pour moi qui suite le groupe quasiment depuis ses débuts – qui, là encore, mériterait plus de temps d’expression.

Mystery Blue

Mystery Blue

Troisième et dernière formation étrangère, nous retrouvons les Belges de Drakkar (dimanche, 18h45, Ultim). J’avais eu l’occasion de les voir en 87 ou 88 avec Dygitals, Agressive Agricultor et Loudblast à la salle Marius Magnin de Paris sans en garder de souvenir particulier. Presque 3 décennies plus tard, c’est une claque que je reçois de chacun des musiciens. Et quand tu vois le gabarit des gars et la taille de leurs mains, tu comprends que ça fait mal! Le chanteur est aussi puissant vocalement et scéniquement qu’Udo Dirkschneider, et Drakkar fonce droit devant, confondant parfois – mélangeant, plutôt – humour potache à la Steel Panther à la puissance de jeu de son répertoire. Le groupe ne rame pas, il aborde et saborde, sans pitié, mettant les lieux, au sens figuré, hein!, à feu et à sang. Efficace, le groupe prend visiblement un immense pied ce soir et, les témoins, l’espèrent, reviendront bientôt tenter de conquérir les terres françaises!

Drakkar

Drakkar

PMFF VI, c’est fini. De nouveau sur scène avec Vulcain pour une traditionnelle Digue du cul cf live report précédent), Phil se souvient des paroles d’un certain Roger Wessier, alors que Phil parlait déjà des « la dernière fois »: « on verra ». Ce coup-ci, c’est l’ultime édition. réussite artistique totale et débâcle financière, nul doute que l’ami Phil’em All y réfléchira à deux (ou trois) fois avant de remettre le couvert. Nous, on retient la première partie: réussite artistique totale. Respects, maître Phil! Respect, et merci pour ta passion qui déplace des montagnes de groupes, que l’on remercie aussi de leur confiance et leur enthousiasme. Si ce week end fut si bon, c’est aussi grâce à ces 42 groupes venus de France et d’ailleurs!

Phil 'Em All et l'équipe de PMFF

Phil ‘Em All et l’équipe de PMFF

Live Report: PMFF VI (1ère partie)

On l’annonce depuis quelque temps ce retour du Paris Metal France Festival. Pensez donc, 40 groupes de chez nous sur 3 jours, un premier festoche pour démarrer l’année. et célébrer le premier demi-siècle de l’Ami Phil ’em All. Cool. Soyons francs: je n’ai pas assisté à la journée du vendredi, les groupes à l’affiche n’étant pas ma chope de bière. Metal-Eyes n’était présent que les samedi 7 et dimanche 8 janvier 2017. Récap de ces deux dernières journées de « l’ultime » édition d’un festival mythique, unique en son genre.

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Le Plan de Ris Orangis fait partie de ces salles que je ne connais pas encore. Il a été refondé et dispose aujourd’hui d’une capacité d’accueil d’un peu moins de 900 personnes, dispose de deux scènes distinctes, ce qui permet d’enchaîner les concerts et ainsi offrir au public présent un max de musique. Premier constat, la salle est située à moins de 200 m du RER. Ensuite, la grande salle propose une large scène (rebaptisée « Ultim » stage), en dur, et est dotée d’éclairages dignes des meilleures salles – et d’un pit pour les photographes. Les conditions sont identiques, excepté pour le pit photo, mais moins confortables, dans la petite salle (« Rock Fort » Stage).

Le festival est calé sur trois jours, et Phil’Em All, l’organisateur du PMFF a tenu à réunir le plus grand nombre de groupes possible pour célébrer, d’une part, le Metal de chez nous, mais également son anniversaire (un demi siècle, ça s’arrose) ainsi que les 35 ans de carrière d’un ADX co-organisateur de l’événement. Et comme on ne fait rien à moitié, les Franciliens sont à l’affiche chaque soir avec une set list différente. Serait-ce la promesse d’un album live? En attendant, je ne peux assister à la journée du vendredi, et me rends sur place le samedi 7 janvier pour retrouver certains groupes déjà passés au PMFF (ADX, bien sûr, mais également Conscience, Océan, Hürlement, Shoeilager ou Manigance pour la journée du samedi, ainsi que Désillusion, Thrashback et Existance le dimanche) et en découvrir une flopée d’autres. Allez, c’est parti!

Pendant ces deux jours, le PMFF a été sources de grosses claques et de découvertes, tout autant que de confirmations ou d’indifférence. Mais pas de déception. Trois catégories, mais commençons par le sujet qui fâche: le public. Cordial et chaleureux, jovial, même, ce public deconnaisseurs. Les présents ont eu raison de venir. Mais on ne peut que déplorer le nombre trop faible d’entrées. Il y a des gens en France qui se démènent pour soutenir la scène nationale et organiser de vrais événements (Phil ’em All en première ligne), mais ces initiatives semblent vouées à disparaître. Bien sûr, organiser un festival début janvier est risqué – les cadeaux de Noël ont englouti le budget depuis longtemps, et si Le Plan est d’un accès facile, et dispose d’un parking accessible, ceux qui utilisent les transports en commun sont dépendants des horaires de RER. Et avec une rame par heure en fin de soirée, ce public réfléchi à deux fois, malgré une affiche à la fois attirante,dont la faiblesse réside sans doute dans le trop grand nombre de formations obscures. Pourtant, c’est bien le principe d’un tel festival que d’offrir au public la possibilité de découvrir des jeunes groupes, non?  Parlons donc de ces derniers, et tant pis pour les absents!

En revanche, on ne saura que féliciter l’excellence de l’organisation. S’il y a eu quelques couacs sans gravité, les timings ont été respectés à la minute près, et le pari n’était pas gagné d’avance. Tout le personnel – accueil, sécurité, merchandising, bar, restauration (mention spéciale à Fayrouz et Vincent qui tiennent le food truck FalaFay, couple adorable et nourriture… miam, quoi!) et bien sûr les musiciens disponibles, ainsi que le public très en forme – a été au top. En résumé, bien qu’échec financier et commercial, ce PMFF a été une vraie réussite artistique, digne des plus grands.

Le foodtruck FalayFay Miam et très sympa!

Le foodtruck FalaFay
Miam et très sympa!

Apprécier à sa juste valeur chacune des 17 formations quotidiennes est, reconnaissons-le, difficile. Ainsi, certains groupes m’ont moins marqué que d’autres. La plupart des concerts m’ayant laissé quelque peu indifférents se déroulaient sur la Rock Fort Stage, la petite scène. Sans doute l’exiguïté du lieu y est-elle pour quelque chose, mais ce n’est pas la seule raison. Je découvre tout d’abord Octane (samedi, 14h30, Rock Fort) qui me fait bonne impression. Mené par un guitariste chanteur associée à une jeune chanteuse percussionniste, le groupe propose un heavy rock varié et mélodique. L’association des voix peut cependant s’avérer risquée car les deux vocalistes ont un coffre différent. Octane est une jolie découverte qui, malheureusement, sera rattrapée par d’autres durant le week end.

Octane

Octane

J’avais découvert Benighted Soul (Samedi, 14h55, Ultim) en ouverture d’un concert de Tarja en 2012. Je n’avais que moyennement accroché et étais dans l’attente de ce PMFF pour revoir le groupe lorrain mené par Géraldine Gadault. Premier constat: alors que la salle commence à se remplir, le groupe est en train de finir ses balances. Pas grave, c’est toujours sympa d’assister aux derniers réglages. Simplement, même si la musique me parle et que le groupe y met la meilleure volonté, notamment le guitariste, Jérémie Heyms, je ne suis toujours pas impressionné. Dommage.

Benighted Soul

Benighted Soul

Master of puppets en guise d’introduction live de son premier titre, Conscience (Samedi, 15h50, Ultim) frappe fort! Les connaisseurs le savent, Matthieu Gerbaud, le mentor du groupe, est fan de musique, point. En choisissant un tel démarrage, le gaillard appelle clairement ses ouailles à lui!  Fier d’un récent second album (paru en 2014, 8 ans après le premier, c’est « récent ») le groupe retombe vite dans ce hard progressif ultra carré et exigeant. Scéniquement, il n’y a rien à dire, chaque musicien prend du plaisir. Mais la musique de Conscience n’est sans doute pas des plus aisée ni assez directe pour le grand public.

Conscience

Conscience

L’univers du metal progressif est marqué, en France, par Headline, ancien groupe de Didier Chesneau, par ailleurs producteur émérite. J’avais trouvé que le concert du groupe lors du PMFF V de janvier 2013 était peu attractif et en découvrant que Attraction Theory (Samedi, 17h25, Rock Fort) était son nouveau projet, c’est empli de curiosité que je souhaite découvrir le groupe live. Première surprise: sur scène est posé un bocal dont le capuchon est agrémenté d’un paille plongeant dans un liquide aux allures de thé. Une fois sur scène, le mystère est levé: Constance, la chanteuse est enceinte. Elle précise même, au cours de la prestation en posant la main sur son ventre arrondi, à quel point être ici aujourd’hui leur tenait tous à cœur. Un bel hommage, certes, mais les musiciens peu mobiles et trop à l’étroit ne parviennent pas à délivrer un set suffisamment dynamique pour être mémorable. A revoir dans de meilleures conditions.

Attraction Theory

Attraction Theory

Il me tardait également de découvrir Asylum Pyre et son metal rentre dedans et progressif. Malheureusement, malgré la complicité qui semble lier les musiciens du groupe et la jolie performance d’une chanteuse qui peut enrager et monter en puissance, il manque quelque chose qui (me) permettrait de retenir ce  concert. Car voici le premier dont je n’ai que peu de souvenirs…

Asylum Pyre

Asylum Pyre

Nous sommes quelques uns à nous demander ce qu’est ce groupe qui clôt la soirée. Boisson Divine (samedi, 22h55, Ultim) est un groupe de folk metal gascon, composée, outre les habituelles guitares/basse/batterie, d’une flûtiste et d’un joueur de cornemuse et d’une sorte d’accordéon (avec lequel il rencontre quelques problèmes, vite résolus). Les musiciens ont cependant l’air un peu mal à l’aise sur cette grande scène qu’il faut occuper. Les sourires sont rares – seul le guitariste chanteur nous offre un peu d’humour – rendant cette prestation un peu longue. Là encore, c’est un peu dommage.

Boisson Divine

Boisson Divine

Je découvre MF Crew (dimanche, 15h15, Rock Fort) dont le logo circule beaucoup. n’ayant encore rien entendu, je n’ai aucune idée de ce à quoi m’attendre. Le groupe pratique un hard rock somme toute classique qui, s’il est bien fait ne m’emballe que moyennement. Plaisant, entraînant et bien fait, certes, il manque cependant au groupe une identité qui puisse le démarquer. Seul le dernier morceau interprété m’attire plus. Heavy et lent, il m’évoque le My own worst enemy de Wild Dawn.

MF Crew

MF Crew

Sans doute le plus punk des groupes à l’affiche, Ultra Volta (dimanche, 17h15, Rock Fort) développe une belle énergie sans trop parvenir à amadouer le public. A la décharge de tous les groupes du jour, ce dimanche a attiré trop peu de monde pour créer une vraie dynamique. Et bien que la petite salle soit convenablement remplie, il semble manquer un brin de rage. Pourtant, Ultra Volta nous réserve une surprise inattendue ce soir…

Ultra Volta

Ultra Volta

Ancré dans le metal 80’s, Gang fait partie de ces formations qu’on écoute avec une pensée pour hier. Le groupe n’est jamais réellement parvenu à se départir de ces sonorités typiques mais aujourd’hui datées, et, de fait, n’a pas trouvé son identité sonore. Sur scène, là encore, malgré l’énergie que peuvent donner les musiciens, ça ne parvient pas à décoller. Un set sympa mais sans surprise.

Désillusion

Désillusion

Ma plus grosse déception de ce PMFF reste la fin de ce dimanche soir, où, pour cause de transports limités (1 train par heure, et reprise du travail tôt le lendemain…), et Vulcain ayant quelque peu débordé sur son temps de jeu – ils sont excusés, d’autant que c’était pour fêter Phil! – j’ai dû rater le set de Existance ainsi que la surprise que nous réservait Still Square, venu spécialement clore le festival. Tant pis.

Si certains groupes m’ont, au mieux, laissés indifférent, d’autre ont confirmé soit leur potentiel, soit leur position. Furies (Samedi, 14h00, Ultim) a l’honneur d’inaugurer la seconde journée. On le sait, Furies est devenu un groupe mixte et paritaire. Et a trouvé une nouvelle énergie avec ce line up qui ouvre le bal à 14h00 pétantes samedi, et qui a su séduire, quelque jours avant, les animateurs de France Inter qui lui ont proposé d’interpréter une reprise de Dalida en direct, Je veux mourir sur scène. Pas aujourd’hui, car le groupe ne bénéficie que d’une petite demi heure pour convaincre un public clairsemé et cependant réceptif. Petit à petit, Furies confirme son potentiel en proposant un métal tout autant influencé par les 80’s que par les sonorités plus modernes. Et avec leur arme secrète – le chant de Lynda Basstarde – il ne reste plus qu’à sortir l’album pour espérer une confirmation de grande envergure.

Furies

Furies

Cuir, chaines, clous, cartouchières et grosses guitares… Le heavy metal de tradition est de sortie! Lonewolf (samedi, 16h50, Ultim), bien trop rare sur scène, attire inévitablement une jolie foule et dispense un set carré, direct et sans fioriture. Après une intro épique, le groupe balance ses Army of the damned, Hellbent for metal, Made in hell ou quelques extraits du dernier album en date, The heathen dawn. Jens, en voix, rend même hommage à sa fille – « il y a de jolies filles dans le metal. Mais la plus belle des princesses, c’est la mienne! » – en guise de présentation de Victoria. Le batteur affiche tout au long du set un large sourire, tandis que le dernier arrivé, le guitariste Michaël Hellström, se dépense sans compter. Un set énergique bien que sans surprise.

Lonewolf

Lonewolf

Avec Hürlement (samedi, 19h45, Rock Fort), on sait également à quoi s’attendre. Le groupe d’Alexis, vocaliste exceptionnel, attend d’ailleurs la livraison sur le site de son tout nouvel album, La mort sera belle. Autant dire que les fans  qui s’entassent dans la petite salle font monter la température. Le Gorg, toujours en forme, s’agite comme un beau diable, et l’on aperçoit à côté de lui un second guitariste qui vient compléter la bande: Julien, le bassiste d’ADX. Genre, le gars n’a pas assez de boulot… (nous y reviendrons). Même si l’horaire permet à Hürlement de disposer de 35′ de temps de jeu, le groupe est trop à l’étroit sur scène pour pouvoir véritablement tout déchirer. La setlist est cependant efficace, la nouveauté Guerrier donne envie d’en découvrir rapidement plus.

Hürlement

Hürlement

C’est toujours un plaisir que de retrouver sur scène nos amis pallois de Manigance (samedi 20h20, Ultim). D’une part parce que ce groupe est, lui aussi, trop rare sur les planches (annonce du concert: un nouvel album arrive en 2017! Une tournée à suivre?) et que ses musiciens sont suffisamment rôdés pour savoir tenir le public en éveil. Avec un temps de jeu de 50′, les choix pour la setlist sont difficile, Manigance parvient cependant à un bel équilibre entre morceaux attendus et nouveautés. François Merle est appliqué, Bruno Ramos et Didier Delsaux sont tout sourire, et la jeune garde concentrée et sérieuse. Une jolie prestation, comme toujours, en somme.

Manigance

Manigance

Yann Armellino & El Butcho (samedi, 21h10, Rock Fort) donnent ce soir leur premier concert ensemble. ET cela se sent. Yann est un homme réservé, Butcho plus extravagant. Clairement, on sent que chaque musicien s’applique à faire ce qu’il doit faire, sans extravagance. Seul le chanteur se lâche, et, la musique de Better way (leur album commun paru en fin d’année) aidant, parvient à faire bouger le public. Pas décevant, ce concert reste sans surprise.

Yann Armellino & El Butcho

Yann Armellino & El Butcho

J’avais découvert Shoeilager (samedi, 22h35, Rock Fort) lors du PMFF V et le groupe avait fait forte impression. Son heavy est carré, pêchu et rentre dedans et ne peut laisser insensible. Mais ce soir, Shoeilager se trouve sur la petite scène, sans marge de manœuvre, comme bien d’autres. Alors il faut aller le chercher, ce public – qui commence à fatiguer. Là encore, c’est une belle prestation qui aurait pu être explosive sur la scène Ultim.

Freaky Time (dimanche, 14h20, Rock Fort) propose un hard rock teinté de funk, groovy à souhait. Le genre de musique qui ne peut laisser de marbre si tant est qu’on aime se dandiner, ce que la chanteuse semble particulièrement apprécier. C’est simple, elle ne tiens pas en place, chante d’une belle voix grave, et occupe à elle seule la scène. Si le guitariste semble à l’aise, la bassiste est sur une totale réserve, osant à peine bouger. Il y a là un peu de travail, ce qui n’empêche que Freaky Time est une des belles découvertes du week end. A suivre et à revoir, donc!

Freaky Time

Freaky Time

Phil ‘Em All a invité 3 groupes étrangers. Parmi ceux-ci, Crying Steel (dimanche, 17h40, Ultim) est à conseiller. Le groupe officie dans un heavy glam qui n’est pas sans rappeler une certaine folie douce des 80’s US. Mötley Crüe, Dokken, Ratt ne sont pas loin. Le voix haut perchée, l’exubérance du chanteur (qui a quelques airs de Lars Ulrich mixé à Joey Tempest…), l’entrain des musiciens transforme le Plan en mini cirque. Le public est réceptif (notamment cette petite pépite qu’est Danger) mais il manque quelque chose pour que cette prestation soit inoubliable. Sans doute le groupe force-t-il un peu trop? N’empêche, une patate pareille c’est à surveiller de près car la surprise est à deux doigts!

Crying Steel

Crying Steel

Ca fait plaisir de retrouver Speed sur scène! Fort de deux albums (et d’un troisième en cours), Thrashback (dimanche, 20h50, Rock Fort) a vu son line-up évoluer. Freddy est parti, laissant la voix libre au guitariste d’ADX, Niklaus et au retour auprès de Speed de Kriss, ancien guitariste d’Evil One. Et ça, ça promet de faire des étincelles. Sauf que ce dernier est allé passer Noël dans sa Pologne natale où il se retrouve coincé par -27°. Double dose pour Nicklaus qui, comme Julien, n’a pas assez de boulot avec ADX! Avec Thrashback, on sait à quoi s’attendre: un bassiste (Le Gorg qui n’a, lui, pas assez de travail avec Hürlement…) qui fonce dans le tas, un batteur vociférateur et un guitariste qui va se démonter les cervicales! Pas de surprise, mais c’est efficace.

Thrashback

Thrashback

Attendu, voulu, rêvé par Phil ‘Em All, Vulcain (dimanche, 21h25, Ultim) est enfin là, présent au PMFF! Comme le dira bientôt Marc, si on fête les 50 ans de Phil, eux, ça fait deux ans qu’ils fêtent les 30 ans de Rock’n’Roll secours! La setlist évolue un peu, mais le principal est extrait du dit premier album et du dernier en date, V8. Rien en revanche du prochain prévu pour??? Si les frangins Puzio évoluent tranquillement sur scène, on a l’impression, à chaque fois qu’il parle, que Marc Varez a (beaucoup) trop bu… Renseignements pris, le gaillard est simplement très à l’aise, très en forme et ravi d’être là. Ni bu ni rien, simplement euphorique! Avec Vulcain, on passe toujours un bon moment de rock brut et direct. On sait ce qu’on va avoir, et  le public ne vient pas chercher la surprise ou l’inattendu. Simplement de hymnes du rock, du hard rock français. C’est exactement ce que lui offre Vulcain dont la plupart des classiques sont passés en revue (Rock’,Roll secours, Ebony, L’enfer, Le fils de Lucifer, Blueberry Blues…) ainsi que quelques extraits du dernier album (Avec vous, Call of duty et Sur la ligne). De là où je suis, la set list me semble bien longue, et, en effet, Vulcain grapille quelques minutes, Phil’Em All, seul sur le côté de la scène, n’en ratant pas une seconde, lui dont le rêve se réalise là, sous ses yeux. Mais le temps file et le concert doit prendre fin, zappant ainsi We are the road crew, la reprise de Motörhead initialement prévue. Marc quitte ses fûts, Phil prend le micro pour dire son plaisir et les staff du PMFF ainsi que des musiciens envahissent la scène pour un final que tous ici connaissent, La digue du cul. La fête bat son plein.

Vulcain

Vulcain

 

A suivre… 

 

PMFF VI: L’affiche complète dévoilée!

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Ça y est, l’affiche du PMFF VI est enfin entièrement dévoilée. Phil ’em All nous avait promis des surprises, comme souvent, et là, on n’est pas déçus!

D’abord, notons que The Morganatics et Wizzo ont annulé leur participation sans affecter cette affiche composée de 40 groupes d’horizons divers.

Les portes ouvriront le vendredi 6 janvier 2017 à 17h30 et verra 9 groupes  alterner sur les deux scènes. samedi 7 et Dimanche 8, les hostilités commenceront à 13h30 avec respectivement 17 formations (puis 16(+ 1 surprise act dimanche pour clôturer ce PMFF).

Ensuite, ADX donnera une représentation par soir. Pour les râleurs, rappelons tout de même qu’il s’agit d’une production ADX musik… Pour les autres, on peut espérer avoir des setlists radicalement différentes d’un soir à l’autre, ce que nous confirme Phil’em All: « ADX pour fêter ses 35 ans de carrière revisitera l’ensemble de ses albums studio à travers 3 setlists différentes en 3 gigs !!!
D’où l’intérêt du PASS 3 JOURS (que vous pouvez-vous procurer sur http://pmff.bigcartel.com/pour les fans du groupe avec en bonus pour les 100 premiers acheteurs 1 CD LIVE INEDIT D’ADX + 1 T-Shirt du PMFF !!! 
Ce sont nos anniversaires et nous régalons! »

Enfin, les plus perspicaces remarqueront très vite la présence, dimanche sur la grande scène, de Drakkar, FireForce et Crying Steel, invités de Belgique et d’Italie. Quoi? Des groupes étrangers sur une scène du Paris Metal France Festival? Pourrions nous parier que ces invités se feront une joie de reprendre quelques standards de chez nous? Phil ‘Em All s’en explique: « La raison de la présence de ces 3 groupes étrangers est qu’ADX a tourné avec ces 3 groupes et qu’ils sont EXCELLENTS et dans l’esprit du PMFF et de la fête ! Pour le répertoire de chacun des groupes vous verrez bien ce qu’ils vous réservent si vous êtes présents au PMFF le jour J! »

L’année 2017 commencera donc sous les meilleures auspices en célébrant le metal français dans tous ses états et toutes ses couleurs! Rendez vous au Plan de Ris Orangis les 6, 7 et 8 janvier 2017. D’autres infos et mises à jour suivront.

 

PMFF: Interview Phil ‘Em All

Interview réalisée le 24 octobre 2016.

Les fans de hard rock et de metal français le savent: assister au PMFF est incontournable. En 10 ans, Phil ’em All, le père fondateur du projet, est parvenu à organiser 5 éditions parisiennes et à permettre à certains des plus mythiques groupes disparus de se reformer. Pour la première fois, le PMFF quitte la capitale pour se relocaliser à Ris Orangis et se tiendra sur 3 jours qui réuniront plus de 40 groupes. Phil nous explique tout! Et, une petite info, comme ça, entre nous: l’affiche complète sera dévoilée demain, 1er novembre. Le gars qui fait ressusciter des groupes choisit la fête des morts pour cela!

Phil 'Em All

Phil ‘Em All

Metal Eyes : Commençons par la fin : le PMFF V était annoncé comme étant le dernier. Pourquoi, à l’époque, avais-tu décidé d’arrêter ?

Phil ‘em All : À la fin des 5 premiers PMFF je pensais avoir fait le tour des reformations dignes de ce nom et n’y voyant plus guère dû à ma rétinite pigmentaire qui s’aggravait,  je préférais passer le flambeau…

 Metal Eyes : En dehors du fait que tu célébreras en janvier 2017 tes 50 ans, pour quelle(s) raison(s) remets-tu le PMFF sur les rails?

Phil ‘em All : C’est principalement pour fêter ce demi-siècle et aussi les 35 ans d’ADX ainsi que les 10 ans du PMFF que je reprends la casquette organisation de festival…3 bonnes raisons, n’est-ce pas ?

Sous les demandes régulières des groupes, de mon entourage et d’amis très proches j’ai donc relevé les manches et on a repris les rênes avec l’aide de partenaires et amis fidèles qui m’ont assuré de leurs collaborations pour le bon déroulement des préparatifs !

Metal Eyes : Le festival sera en 2017 délocalisé à Ris Orangis, en banlieue parisienne, dans le nouveau Plan. Pourquoi ce choix plutôt que de rester à Paris ?

Phil ‘em All : La raison en est très simple, sur Paris depuis quelques années on ne peut plus louer une salle pour plusieurs jours sans avoir la possibilité de laisser le matériel installé pendant plusieurs jours !

Les salles louent 2 fois par soir leurs lieux et donc il faut tout démonter et remonter le lendemain durant 3 jours !

Je voulais une salle qui me permette de laisser mon matériel et d’avoir la salle entièrement dédiée au PMFF durant 3 jours !

Seule la nouvelle salle du Plan à Ris-Orangis nous permettait de réaliser cela !

De plus la nouvelle salle du Plan possédait 2 salles exploitables ce qui nous permettait de faire encore plus de choses et d’y mettre encore plus de groupes…

Nous sommes allés visiter la salle et sommes tombés immédiatement en accord avec ce que l’on rêvait d’organiser !!!

 

Metal Eyes : A l’origine, tu avais créé la première édition du Paris Metal France Festival pour, soi-disant, célébrer ton anniversaire. C’est un gros égo, ça, non ?

Phil ‘em All : Je ne pense pas avoir un égo surdimensionné, par contre j’ai des RÊVES et je n’ai pas envie de rêver ma vie, mais plutôt de vivre mes rêves.

Lorsque mon 40ème anniversaire pointait à l’horizon, j’ai juste voulu organiser une GRANDE FÊTE et y inviter le plus d’amis possible et ma passion étant la musique et le métal en particulier, j’ai associé tout cela et mon rêve de gosse secret qui était d’organiser un « truc » pour ce groupe qui m’a pris aux tripes depuis mon adolescence et qui se nomme ADX !!!

Ce rêve a été réalisé, au-delà de mes espérances, en ce 7 janvier 2007 avec l’aide de professionnels et des groupes qui sont aussi des AMIS !

Ce fut un SUPERBE anniversaire qui nous a donné l’envie de recommencer et de prolonger le rêve chaque année.

Metal Eyes : Tu t’es depuis ce premier PMFF fait une spécialité de permettre à certains groupes de se reformer, parmi lesquels Blasphème, Still Square, Attentat Rock, Squealer, Océan, Headline, Shakin’Street, Witches, Dygitals, Der Kaiser, Tears,… Qu’est-ce qui t’a donné cette envie et surtout, quels arguments as-tu pu trouver pour réaliser cet exploit ?

Phil ‘em All : Je crois que les arguments sincères et volontaires du fan de metal français que je suis ont pointé là où il fallait. C’était la bonne période pour le faire et j’ai trouvé des gens qui étaient sur la même longueur d’ondes que moi…

Metal Eyes : Vulcain s’est reformé depuis, mais tu n’as jamais réussi à les inscrire à l’une de tes affiches – bien qu’aient figurés, pas le même jour, le Blackstone de Marc Varez et le Mr Jack de Daniel Puzio. Vulcain sera-t-il présent en 2017 ?

Phil ‘em All : Blackstone et Vulcain ont joué sur le même PMFF (le 3ème) mais pas le même jour… En 2009 Daniel Puzio guitariste chanteur de Vulcain m’avait fait une promesse ! À savoir si je permettais à Mr Jack (sa priorité de l’époque), de jouer au PMFF et si Vulcain venait à se reformer un jour, le groupe jouerait pour le PMFF… Mr Jack était à l’affiche du PMFF III en 2009… Vulcain s’est reformé depuis…

Dans quelques jours nous dévoilerons l’affiche définitive du PMFF VI… vous verrez bien si Vulcain sera ou pas présent !!! En tout état de cause j’ai toujours aimé et soutenu le groupe et quel que soit la décision du groupe je continuerais à les supporter et à les soutenir.

Mon principal désir et celui de nombreux fans, était de revoir le groupe sur scène et là on n’a pas été déçu le groupe est revenu et nous a sorti un bien bel album montrant qu’on pouvait toujours compter sur eux pour balancer de bons riffs bien rock’n’roll !!!

Metal Eyes : Sur quels critères sélectionnes-tu les groupes qui se retrouvent à l’affiche du PMFF?
Phil ‘em All
: Dans un premier temps je sélectionne des groupes français qui pour le plupart sont passés dans le ROCK-FORT Show en interview. Le 2ème critère est un critère de goût personnel et/ou d’affinités, Le 3ème critère est l’absence de prise de tête.
En général ce sont tous des groupes que j’ai au moins vu une fois en concert !!! Pour ceux que je n’aurais pas vu en concert, il faut qu’il y ait un feeling particulier qui passe ou un coup de cœur…

Metal-Eyes : y-a-t-il des groupes que tu estimes ne pas avoir leur place au sein du PMFF, et, si tel est le cas, quelles en sont les raisons?

Phil ‘em All : Oui il y a des groupes qui n’auront JAMAIS leur place sur le PMFF car ils ne sont en accord avec l’ESPRIT PMFF ! Lorsqu’un musicien, artiste ou groupe insulte tout ou partie de l’équipe du PMFF il signe définitivement son exclusion du PMFF ! Je n’ai pas besoin de citer de noms car je n’ai pas envie de leur faire de la publicité et chaque personne qui surfe un peu sur le net saura immanquablement de qui il peut s’agir ! Heureusement ils ne sont pas légion et ne représentent pas non plus un quelconque intérêt !
Les maitres mots du PMFF sont CONVIVIALITE, FRATERNITE, RESPECT !

Metal Eyes : Peut-on s’attendre à de nouvelles reformations sur cette nouvelle affiche ?

Phil ‘em All : Pour cette nouvelle édition du PMFF la priorité n’est pas la reformation de groupe mais prendre et faire prendre du plaisir au plus grand nombre, groupes et spectateurs mais également tous les bénévoles et partenaires du PMFF ! Je peux juste vous dire qu’il y aura des SURPRISES dont on raffole !!! Mon leitmotiv étant de ne pas attendre que les gens ne soient plus là pour faire les choses, on essaie de les rassembler et de donner une réalité à nos rêves les plus secrets…

Attendez-vous juste à de beaux moments de retrouvailles et d’émotions…

 

Metal Eyes : 3 jours, plus de 40 groupes, n’est-ce pas un peu risqué comme pari ?

Phil ‘em All : Chaque pari représente toujours un risque, mais si on ne risque rien on n’obtient rien… Le seul risque que je prends est un risque financier !

On sait dès aujourd’hui qu’il sera encore plus difficile de rentrer dans nos frais que pour les éditions précédentes car le contexte et les frais engagés sont totalement différents !!!

 

Metal Eyes : Le PMFF V était également réparti sur 3 jours, avec une thématique quotidienne (Extrême le vendredi, hard rock le samedi et Metal le dimanche). Vas-tu garder ce format pour ce nouveau PMFF ou les styles seront-ils mélangés ?
Phil ‘em All
: Oui on peut dire ça même si avec le nombre de groupes présents il a fallu trouver de la place et donc peut-être un peu plus mélanger les genres ! Il y aura de tout en fait du rock alternatif au métal le plus extrême en passant par le heavy metal et quelques surprises !
Metal Eyes : Chaque groupe du PMFF V avait, si mes souvenirs sont bons, la même durée de jeu. Sera-ce encore le cas sur le PMFF VI ?
Phil ‘em All
: Non cette fois-ci il a fallu faire des choix pour que tout le monde tienne sur l’affiche plus de 40 groupes ca voudrait dire 40 heures de musique non-stop si tous les groupes avaient le même temps de jeu 🙂 🙂 🙂 Cela représente également un coût en heures supplémentaires pour les services de sécurité que nous ne pouvions pas financer !
Il y a 2 scènes ce qui nous permet pendant les changements de plateaux d’alterner d’une scène à l’autre…
Le groupes joueront entre 20 minutes et 50 minutes par set de jeu ! Les groupes du Club jouent entre 20 et 35 minutes, les groupes de la grande scène joueront de 30 à 50 minutes… C’était la condition pour faire jouer et participer un maximum de groupes et d’artistes ! TOUS ont accepté le deal !
Au départ on était partis pour faire jouer 50 groupes pour souffler 50 bougies, mais on s’est vite rendu compte qu’on ne pourrait pas financer les frais que cela représenterait !
Plus de 40 groupes c’est INEDIT pour le PMFF et je ne pense pas qu’on puisse faire mieux 🙂 🙂 🙂

 

Metal Eyes : Pour terminer, quelles sont les surprises auxquelles le public peut s’attendre ?

Phil ‘em All : La réponse est dans ta question !!! Si je dévoile tout aujourd’hui, ce ne sera plus une surprise !!! Ce PMFF VI ne ressemblera pas aux précédents et nous mettons TOUT en œuvre pour qu’il soit INOUBLIABLE pour tout le monde !

Soyez présents et vous comprendrez ce que je veux dire!