HELLFEST 2024: L’affiche (presque) complète dévoilée

Si quelques noms avaient été dévoilés, Hellfest productions vient de publier l’affiche presque complete de l’édition 2024 qui se tiendra du 27 au 30 juin 2024. Il reste 4 noms à annoncer (et sans doute, nous en avons l’habitude, quelques changement d’ici l’été prochain)

Surprise de taille, à peine deux ans après leur première venue, nous retrouveront the mighty Metallica en TA sur la Main Stage 1 le samedi soir (apparemment pour un concert célébrant les 40 ans de concerts en France des Horsemen !) , avec, enfin à une place digne de son rang, Saxon en TA de la MS 2 ce même soir. Les Main stages accueilleront également des retours et nouveautés – ça va de The Offspring à The Prodigy, en passant par Orden Ogan, Machine Head, Queens Of The Stone Age, Tom Morello, Shaka Ponk, Bruce Dickinson en tournée solo, Accept, The Dead Daisies, Black Stone Cherry…

Les autres scènes ne sont pas en reste puisque nous retrouveront Rival Sons, Body Count, Suicidal Tendencies, Clawfinger, Madball, Fu Manchu, Mr Bungle (!), Sodom, COC, Suffocation, Emperor, Satyricon… Des Français aussi, heureusement – Sang Froid, Lofo, Eight Sins, Darken, Deficiency et les patrons des boss, Mass Hysteria…

Bref, pour l’instant ce sont 178 groupes annoncés et 4 dont les noms seront bientôt connus – 1 le jeudi sur la MS1, 2 le vendredi sur MS 1 en début de journée, et 1 je ne sais où!) L’affiche parle d’elle même, non? Toutes les infos seront régulièrement mises à jour sur le site du festival: www.hellfest.fr

HELLFEST 2024: Premiers noms

Ca y est, ils arrivent les premiers noms du Hellfest 2024. Et pour bien commencer, c’est une surprise de taille qu’on n’espérait presque plus qui viendra clore le Hellfest: FOO FIGHTERS. D’autres noms arrivent sous peu, mais en attendant, voici le communiqué officiel de Helfest production:

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Hellbangers, Il est temps de vous annoncer la dernière session de vente des pass 4 jours… et de vous donner en avant-première le groupe qui clôturera le festival sur la Mainstage 1 : les FOO FIGHTERS !

Nous vous offrons par la même occasion, les premiers groupes qui se seront au rendez-vous de cette édition 2024 :

QUEENS OF THE STONE AGE – THE OFFSPRING – MEGADETH – DROPKICK MURPHYS – ROYAL BLOOD – BAD OMENSALL THEM WITCHES – BABYMETAL – BIOHAZARD – BRUCE DICKINSON – BRUJERIA – BRUTUS – DARK TRANQUILLITY – DIMMU BORGIR – ETERNAL CHAMPION – FU MANCHU – KORPIKLAANI – KVELERTAK – MADBALL – NOVA TWINS – RHAPSODY OF FIRE – SATYRICON – THE INTERRUPTERS 

Il nous restera plus de 160 groupes à vous annoncer d’ici la fin de l’année (soyez rassurés on en a encore sous le pied !)

Rendez-vous ce mercredi 25 octobre 2023 à 13h00 pour la “last wave” des pass 4J sur tickets.hellfest.fr

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Après British Lion en 2023, c’est au tour de Bruce Dickinson de venir faire un coucou en solo. On compte sur Nova Twins pour mettre le feu comme elles savent le faire et sur Royal Blood pour créer l’évenement.

Les valeurs sûres sont également de retour avec Megadeth, Dropkick Murphys, Korpikllani… On ne vous refait pas l’affiche, vous l’avez sous les yeux! Alors… See you in hell!

Hellfest XVI: la galerie du dimanche 18 juin 2023

Retrouvez ici le live report complet du Hellfest 2023

Retrouvez ici le live report complet du Hellfest 2023

Hellfest XVI: la galerie du samedi 17 juin 2023

Retrouvez ici le live report complet du Hellfest 2023

Retrouvez ici le live report complet du Hellfest 2023

Hellfest XVI: la galerie du vendredi 16 juin 2023

retrouvez ici le live report complet du Hellfest

retrouvez ici le live report complet du Hellfest

HELLFEST XVI: l’annonce de l’orga et mise en vente des pass pour 2024

Peut être une image de texte qui dit ’V 27>30 JUNE 2024 CLISSON FRANCE FIRST WAVE OF 4-DAYS PASS ON SALE JUNE 27TH 2023 (1-PM)’

Communiqué posté par l’orga Hellfest. Attention: les pass 2024 sont également annoncés à la vente en deux vagues!

𝗟𝗮 𝘀𝗲𝗶𝘇𝗶𝗲̀𝗺𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝗳𝗲𝘀𝘁𝗶𝘃𝗮𝗹 𝗛𝗘𝗟𝗟𝗙𝗘𝗦𝗧 𝗮 𝗳𝗲𝗿𝗺𝗲́ 𝘀𝗲𝘀 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲𝘀 𝗶𝗹 𝘆 𝗮 𝗺𝗮𝗶𝗻𝘁𝗲𝗻𝗮𝗻𝘁 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀. 𝗨𝗻𝗲 𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘅𝗰𝗲𝗽𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝗹𝗲, 𝗵𝗮𝘂𝘁𝗲 𝗲𝗻 𝗰𝗼𝘂𝗹𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗮𝘂𝗿𝗮 𝘃𝘂 𝗱𝗲́𝗳𝗲𝗿𝗹𝗲𝗿 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝟮𝟰𝟬 𝟬𝟬𝟬 𝗛𝗲𝗹𝗹𝗯𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿𝘀 𝗮̀ 𝗖𝗹𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻 𝗥𝗼𝗰𝗸 𝗖𝗶𝘁𝘆 !
L’organisation d’un événement de cette ampleur reste toujours un défi logistique, humain et économique, qui plus est pour une association indépendante comme la nôtre. Chaque année, nous tâchons de rebattre les cartes avec toujours plus d’ambitions et d’engagements et ce, afin de vous garantir un moment unique et dont chacun a plus que jamais besoin !
Le festival de l’enfer s’est déroulé sans qu’aucun incident majeur ne vienne ternir votre bonheur de partager ces moments avec nous.
Quel que soit votre âge, votre sexe, votre physique, votre nationalité, votre accoutrement, vos goûts musicaux, le HELLFEST est un espace de liberté et d’insouciance que nous continuerons à protéger. L’ensemble des agents de sécurité, de la protection civile, du SDIS, du SAMU, de la gendarmerie et nos 60 bénévoles de la Hellwatch auront une nouvelle fois assuré ce qui est primordial pour nous, votre sécurité.
Nous continuerons aussi à être à votre écoute. Si nous lisons et écoutons les commentaires avec le souci de nous améliorer sans cesse, nous ne nous laissons pas déstabiliser par ces derniers. Ceux qui y étaient le savent, et n’en déplaise aux esprits chagrins, le festival a encore été plus que d’habitude une grande communion de la culture que nous aimons, célébrée ensemble, dans le respect de toutes et tous.
Du concert d’adieu des géants de KISS, au punk primaire et revendicatif de POESIE ZERO, de l’avènement incroyable des mongols de THE HU à la confirmation du bulldozer PARKWAY DRIVE, le HELLFEST a une nouvelle fois fait honneur aux musiques extrêmes dans leur ensemble, et ce, quels que soient les styles musicaux et les revendications qu’ils transmettent !
Le credo du festival restera le même pour l’an prochain : proposer un maximum d’offres musicales dans une ambiance fun et bienveillante, tout en garantissant, la sécurité des festivaliers et festivalières.
Cette édition désormais terminée, c’est aussi le moment pour nous de remercier l’ensemble des bénévoles et salariés sans qui rien ne serait possible. Malgré la chaleur des premiers jours, les pluies diluviennes du dimanche, vous avez su garder votre sourire et vous avez su faire preuve d’une motivation intacte qui en dit long sur ce que représente cette aventure !
𝗟𝗮 𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝘁𝘁𝗲𝗿𝗶𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗼𝘂𝘃𝗿𝗶𝗿𝗮 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝟮𝟳 𝗷𝘂𝗶𝗻 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻 𝗮̀ 𝟭𝟯𝗵 𝗮𝘂 𝗺𝗲̂𝗺𝗲 𝘁𝗮𝗿𝗶𝗳 𝗾𝘂𝗲 𝗹’𝗲́𝗱𝗶𝘁𝗶𝗼𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟯 (soit 329€ hors frais de location).
Ayant conscience des difficultés que peuvent rencontrer certaines personnes face à cette nouvelle dépense seulement quelques jours après la fin de l’édition 2023, 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝗱𝗲́ 𝗱𝗲 𝘀𝗰𝗶𝗻𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝟮𝟬𝟮𝟰 𝗲𝗻 𝟮 𝘀𝗲𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗶𝘀𝘁𝗶𝗻𝗰𝘁𝗲𝘀, laissant ainsi plus de chances à chacun de pouvoir se procurer un billet pour l’an prochain.
𝗖’𝗲𝘀𝘁 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗿𝗶𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗲́𝗰𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗻𝗲 𝗺𝗲𝘁𝘁𝗿𝗲 𝗲𝗻 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗲 𝗺𝗮𝗿𝗱𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝟱𝟬% 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗱𝗶𝘀𝗽𝗼𝗻𝗶𝗯𝗹𝗲𝘀. Cette vente qui peut paraître prématurée nous semble importante afin de laisser une chance à ceux qui n’ont pas pu assister au festival, cette année, de se procurer un billet.
𝗖𝗼𝗻𝗰𝗲𝗿𝗻𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝟱𝟬% 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗮𝘀𝘀 𝟰 𝗷𝗼𝘂𝗿𝘀 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀, 𝗶𝗹𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗼𝗻𝘁 𝗺𝗶𝘀 𝗲𝗻 𝘃𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗮̀ 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗼𝘂𝘁𝘂𝗺𝗲́𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘀𝗲𝗽𝘁𝗲𝗺𝗯𝗿𝗲 𝗲𝘁 𝗼𝗰𝘁𝗼𝗯𝗿𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗵𝗮𝗶𝗻, permettant aux fans ayant participé cette année au HELLFEST de tenter leur chance.
Encore une fois nous vous remercions de votre confiance et de votre compréhension.
𝗩𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲 𝗱𝗲́𝘃𝗼𝘂𝗲́𝗲 𝗱𝘂 𝗛𝗲𝗹𝗹𝗳𝗲𝘀𝘁.
PS : Retrouvez dès demain notre aftermovie 2023 sur notre chaîne : https://www.youtube.com/hellfestofficial

HELLFEST 2023: Sold out !

On aura à peine eu le temps de se pencher dessus et… ça n’étonnera personne: le Hellfest est désormais complet. Il aura fallu à peine une heure pour qu’en ce 14 février la totalité des pass 1 jour trouve preneurs. Il y aura donc, sans surprise, foule à Clisson entre le 14 et le 18 juin prochains pou rcélébrer les musiques extrêmes et le metal sous toutes ces formes. Kiss, Iron Maiden, Mötley Crüe, Slipknot, Def Leppard, Rancid, Black Flag, Pantera, Parkway Drive, Within Temptation, Tenacious D, Fishbone, Melvins, The Cult, Paradise Lost, Behemoth, Th Hu… Ce sont pas loin de 200 groupes de toutes nationalités et tous horizons qui viendront célébrer la vie et le metal.

Ci-dessous, le communiqué officiel duHellfest:

 » Le Hellfest 2023 est officiellement Sold-out !

Merci à toutes et tous pour votre fidélité et votre engouement, les derniers pass 1 jour se sont envolés en moins d’1h ce mardi 14 février.

⚠️ – Attention aux reventes / fausses annonces qui peuvent apparaître dès maintenant. Nous vous invitons à signaler chaque annonce que vous pouvez voir passer.
Nous vous rappelons que la SEULE plateforme de revente est chez notre prestataire REELAX TICKETS : https://reelax-tickets.com/e/n/hellfest-2023

Côté coulisses, les préparatifs de l’édition 2023 s’accélèrent, nous reviendrons vers vous dans les prochains jours pour vous détailler les premières infos pratiques (heures d’ouvertures, infos sur nos partenaires de voyage en bus / covoiturage, easy camp, etc…)

Sachez en tout cas que de belles surprises vous attendent niveau aménagements cette année, en effet 2023 marque le retour des « gros » chantiers pour améliorer votre confort sur le site du Hellfest.

Merci encore à vous et à très vite !

Hellfest Crew »

HELLFEST XVI: l’affiche 2023 enfin révélée!

La voici enfin cette « première » mouture tant attendue du public. Et il y en aura pour tous les goûts avec la présence – oh, quelle surprise! – de grosses têtes d’affiche: Kiss, Mötley Crüe, Iron Maiden et Slipknot pour la Main 1, Parkway Drive, Sum 41, Within Temptation et… Tenacious D (ça, c’est une surprise en vrai) et plein d’autres faisant de cette affiche un nouveau défi largement relevé! Chacun pourra se faire son running de rêve dès maintenant! Rendez-vous dans quelques semaines!

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HELLFEST XVI Sold Out

 

Ce ne sera une surprise pour personne… Annoncée il y a peu, la mise en vente des pass 4 jours  du Hellfest, aujourd’hui à 13h, a attiré les adeptes du monde entier. De nouveau sans aucun nom annoncé, la 16ème édition du Hellfest affiche complet. Les 55.000 pass 4 jours se sont écoulés en à peine 1 heure 20! Certains regretteront – regrettent déjà – « le bon vieux temps » mais que voulez-vous? Il faut vivre avec son temps et cette loterie. La vente des pass 1 jour – s’il y en a – n’a quant à elle pas encore été annoncée. A suivre, donc!

Oserons-nous maintenant ouvrir les paris sur les groupes à venir? Chez Metal Eyes, on imagine volontiers la présence d’Iron Maiden, de Def Leppard, Slipknot et, présents chez nos voisins allemands, pourquoi pas?, Kiss, mais au regard de leur planning, la venue de Rammstein semble compromise. En revanche, la reformation « qui ne devait jamais avoir lieu » pourrait faire revenir les Américains de Mötley Crüe. On imaginerait bien, aussi, y voir Black Stone Cherry, The Cult qui vient de sortir un bien bel album, The Dead Daisies qui a dû annuler sa prestation en 2022, Diamond Head et Saxon qui tournent ensemble mais dont les premiers ont raté Paris, ceux qui viennent de retourner la capitale, Amon Amarth et Machine Head et, pourquoi pas, le sextet Accept ou aussi… Mais nous en saurons plus d’ici quelques semaines. L’affiche cependant, promet d’être comme le numéro de cette édition, royale. N’en perdons cependant pas la tête pour autant!

HELLFEST XV Part 1: Beyond this road

On s’en souviendra de ce Hellfest 2022, le, enfin là, 15ème du nom – « on » étant ici utilisé dans ses formes aussi impersonnelle que généraliste. Oui, on s’en souviendra : une édition dantesque, énorme, gigantesque. On s’en souviendra à bien plus d’un titre : tout d’abord, Hellfest prod a surpris tout le monde en annonçant que ce HF XV se tiendrait sur 2 week ends. Une édition de 7 jours réunissant plus de 350 groupes dont, l’un des rêves du public, la venue de Metallica en clôture du festival. Un choix pas si étonnant qui a permis à cette machine désormais bien huilée de renflouer les caisses qui se sont vidées depuis 2 ans. Le produit de la vente de ce second week end permet d’avoir un fonds de roulement suffisamment important pour prévoir la 16ème édition. Logique, d’autant plus, qu’encore une fois, les places se sont vendues en un clin d’œil.

On s’en souviendra aussi pour sa météo. Infernale le premier week end avec des températures dépassant les deux premiers jours les 39° à l’ombre. Et l’ombre, à Clisson, en dehors de la forêt du muscadet, celle qui mène à la Warzone, ben, de l’ombre… Si le premier week end nous a montré une version de l’enfer, le second nous en a gardé son inverse, les températures chutant drastiquement – autour de 20° maximum – et le ciel nous offrant généreusement une pluie constante détrempant le terrain et le transformant en une gigantesque étendue de boue évoquant pour certains l’enfer de l’édition 2007… Orage et pluie ne sont pas toujours les bienvenus en festival. Et aussi, ce Covid qui se remet à circuler, et que nombre de festivaliers – moi et nombre de photographes et spectateurs amis inclus – ont attrapé… Oui, on s’en souviendra de cette XVème édition !

Pour Metal Eyes, le week end a débuté dès le 16 juin en milieu d’après-midi. Rien que l’installation de quelques photos à l’espace presse fut un début d’épreuve dans une étuve. Mais trêve de plainte, voici deux ans que nous attendons ce retour, alors on s’y met ! Petit résumé de ces 7 jours, histoire de se mettre en jambes :

Du 16 au 19 juin et du 23 au 26 juin, ce sont 152 km parcourus (soit une randonnée moyenne de 21 km/jour de fest !), des litres d’eau bus et à peine une bière par jour, 94 groupes shootés, 5 scènes visitées (l’état de mes pieds m’a empêché d’aller à la Warzone), la satisfaction de voir les anciens encore en forme, même si sans surprise réelle, la grande satisfaction de voir la relève arriver, la déception de ne pas voir certains concerts autrement que par écrans interposés tant il était impossible de circuler (Nightwish, Sabaton, Black Label Society, Ugly Kid Joe et… suivez mon regard) et surtout cette fatigue qui m’a forcé à reprendre la route avant le feu d’artifices du dimanche soir… Une double édition une fois, un one shot, qu’on espère ne pas voir se renouveler.

Arrivé le jeudi, donc, et une fois débarrassé de mes obligations de préparation, j’aperçois une porte entrouverte et je file faire un petit tour des lieux ; Pour une fois, profitons-en, avant l’ouverture officielle… Visiter la terre sainte sans foule est suffisamment rare pour pouvoir en profiter tranquillement, errer sans but précis. Quelques changements sont notables, à commencer par la nouvelle statue de Lemmy. L’ancienne, attaquée par les éléments, menaçant de s’effondrer a été retirée, une nouvelle, superbe œuvre de Caroline Brisset, a pris sa place. Celle-ci restera et fera partie du patrimoine de Clisson pour les siècles à venir.

On notera également le retour du corbeau qui scrute et surveille le pôle restauration des festivaliers. Une autre belle œuvre qui semble plus maousse que celle qui fut incendiée volontairement il y a quelques années.

Enfin, l’accès à la forêt se fait par un portail dominé d’une cage très sympathique dans laquelle se trouvent les âmes bannies du festival. Et bannies… il y en aura d’autres ces deux week ends. Place ensuite à mes impressions plus ou moins à chaud.

Par où attaquer le principal de ce report ? Par un premier constat, sans doute… Au-delà des éléments, usants, éreintants, ce type d’évènement, sur 2 week-ends est tout sauf reposant d’autant avec des journées qui s’étalent de 10h à 2h (exception faite du jeudi 23 où le premier concert a débuté à 15h30). Des souvenirs plein la tête ? Certes, mais il devient très difficile de vraiment tout savourer.  Commençons par le commencement, HF XV part 1 – je vous invite à visiter la galerie photo dédiée, avec ce lien: http://metal-eyes.com/galerie-hellfest-2022

Vendredi 17 juin

Arriver au HF, c’est foncer au merch en espérant ne pas avoir à faire la queue trop longtemps. Il n’est pas encore 10h et la foule est déjà dense… je rate ainsi les deux premiers sets, Heart Attack et Frog Leap mais fonce me rattraper avec Laura Cox qui, comme à son habitude pourrait-on désormais dire, dégaine ses cartouches d’un rock hard classique et efficace. Elle qui devait inaugurer la MS 2 a bénéficié d’un heureux hasard (sa participation à l’édition HF from Home a sans doute joué aussi) et se retrouve un tout petit peu plus haut sur l’affiche. Elle tient le public dans sa main et est fière d’annoncer l’arrivée d’un troisième album et d’une release party à la Cigale de Paris. A suivre.

Déjà il fait chaud, très chaud. Déjà, les pieds commencent à gonfler. Déjà, l’eau coule à flots et déjà les conférences de presses annoncées sont annulées tant la chaleur est intenable à l’espace presse. Rien ne se fera sous la tente ces deux premiers jours, point à la ligne. Les interviews se mènent à l’extérieur, et les groupes tentent de se réserver un coin d’ombre. Dur. On n’est que jour 1 !

Je bifurque vers la MS1 pour avoir ma première bonne surprise avec Ferocious Dog : un rock irlandais qui évoque autant Dropckick Murphys que Flogging Molly avec des musiciens qui se protègent du soleil (l’accordéoniste a piqué son bob à Bernie !) et qui délivrent une musique entrainante et enjouée. A suivre !

Un petit tour sous Temple puis Altar me permet de découvrir Numen et ASG mais je n’en garde pas de souvenirs particuliers. Je retourne donc vers mon repaire – pour certains c’est la Warzone, pour moi, les MS, vous l’aurez compris – pour soutenir les Orléanais de Burning Heads. Un peu de punk sur la MS alors que le soleil commence à taper fort sur les têtes, quoi de mieux ? Le groupe est en forme, monte sur scène comme il est à la ville et dispense son rock dur pendant une bonne quarantaine de minutes. Simple, direct et efficace.

Leprous, dont on fait tant de gorges chaudes, me laisse quasi indifférent. Beaucoup d’espoir et de curiosité qui tombent à l’eau malgré les indéniables qualités musicales du combo. Est-il à la bonne place ?

Contrairement à Shinedown qui, même en passant plus tôt que ce qu’il mérite, fonce dans le tas. Ok, ce n’est pas forcément mon truc, mais force est de reconnaitre que les Floridiens ont un look, une prestance et une énergie qui forcent le respect.

Energie qu’on retrouve dès l’arrivée sur scène de Frank Carter & The Rattlesnakes. Enragé comme toujours, le rouquin tatoué saute dès le premier titre dans le public qui le porte, le soutien, le laisse plonger tête la première avant de le rapatrier vers la fosse. Et le gaillard de remettre le couvert sur fond de punk explosif et entraînant. Immanquable !

A côté, Opeth est bien plus sage… Si le groupe démarre son set avec de titres chantés et aériens, il se rappelle bientôt aux premiers fans avec ses titres extrêmes. Calme, sobre et pas forcément la prestation la plus marquante de la journée, il y en a cependant pour tous, Opeth ne reniant en rien son glorieux passé.

Les dernières fois que j’ai vu The Offspring, je m’étais ennuyé. Cette fois, Noodles et sa bande, même avec une setlist sans surprise, donnent tout au public qui le lui rend bien. La prestation est festive et enjouée, le groupe semble vraiment heureux d’être là et s’amuse. Nous aussi !

Même si le groupe a sorti un album dantesque, la chaleur assommante force la pause et je rate Mastodon. Je reviens vers MS 1 pour ne pas shooter Dropckick Murphys mais profite de sa prestation et de sa musique simplement imparable. Le spectacle est aussi dans le public qui dans et pogote à souhait. Comment pourrait-il en être autrement, hein ?

Un petit tour sous Valley, enfin, pour écouter Baroness. Là encore, le groupe est efficace et direct, et se donne à fond pour un public à fond. Une très belle et généreuse prestation nous est offerte.

Je retourne voir Five Finger Death Punch, un groupe au look renouvelé, Yvan Moody habillé d’un T-shirt blanc (on le comprend) et d’un surprenant pantalon jaune ! Bon, il a commencé en rouge, mais a préféré se changer. Les hits du groupe défilent, le public est réceptif et reprend naturellement en cœur l’imparable Lift me up, taillés pour les concerts de toute taille.

Peu sensible à Deftones, je préfère prendre mes marques pour le concert de Volbeat, très attendu. Une heure dix d’un show haut en couleurs, avec un peu de fraicheur dans l’air – enfin – et des titres actuels ou plus anciens qui défilent trop vite. Une des plus belles prestations auxquelles j’ai pu aujourd’hui assister. Il est cependant temps de rentrer, d’aller trouver un peu de sommeil avant la reprise de demain, journée annoncée au moins aussi chaude…

 

Samedi 18 juin

La chaleur écrasante est de retour… Titan, que j’avais shooté à Châteauroux lors de la Firemaster Convention, ouvre le bal. Sa prestation est tout aussi carrée bien qu’on sente le groupe légèrement perdu sur cette immense scène. L’Irlande au cœur pourrait bien devenir Hellfest au cœur, une nouvelle version de l’hymne de la bande de Le Calvez.

Autre déflagration, plus brutale… Sous Altar, Karras, l’autre projet de Yann, guitariste de Mass Hysteria, fait exploser les potards. La rage et la colère du trio ne sont guère contenues et ça défouraille sévère. Lui qui, il y a 3 ans, venait clôre la journée se retrouve aujourd’hui, avec beaucoup de plaisir, semble-t-il, à l’ouvrir. Quand on aime…

La curiosité me pousse à aller écouter Fire From The Gods, groupe américain explosif qui tire à boulets rouge sur le public. Le soleil n’est pas encore au zénith, et tant mieux, parce que ça pète dans tous les sens. Mais aujourd’hui, il semble mieux pour certains groupes de jouer sur la main 2… La tête d’affiche du soir ayant fait rehausser la MS1, alors direction…

Les très prometteur Last Temptation avec la surprise de retrouver à la batterie Farid Medjane, ex vous savez qui. Le hard rock du combo est simple, sobre, efficace et le quatuor se donne à fond avec passion et bonheur. Un groupe décidément à suivre pour les amateurs de classic rock.

La déception du jour – qui impose un premier break – vient de l’annulation tout juste annoncée de The Dead Daisies. Pas d’explication particulière, on imagine un passage par la case Covid. Tant pis, on remplace par un passage sous Valley pour retrouver The Picturebooks, duo que j’avais déjà vu à Paris au Divan du monde en ouverture de, je crois, The Answer. Puissant, efficace, un guitariste chanteur qui joue à l’instinct. Un bon remplacement, en somme.

L’un des groupes que je souhaitais voir, pour la pureté et le dépouillement apparent de son style, c’est Soen. Une jolie foule s’amasse sous le soleil plombant – on le saura… – pour assister à cette jolie prestation, sobre et efficace, d’une quarantaine de minutes. Pas de grande surprise mais une des satisfactions de ce premier week end.

Je file sous Altar pour jeter un œil à la furie thrash de Xentrix. Grand bien m’a pris car, sur le planning du jour, j’avais entouré Loudblast et Exciter, tous deux jouant devant tant de monde – tant mieux – que la tente en fut inaccessible. Xentrix démonte cependant les nuques comme il faut.

Retour devant les mains pour voir, enfin, et pour la première fois, les Anglais de The Darkness. On s’attend à un peu de folie visuelle et je ne suis pas déçu : les tenues de Justin Hawkins sont tape à l’œil et franchement les gaillards sont en forme. Mais là encore, une pause s’impose, une vraie, histoire de m’alléger en déposant une partie de mon matériel.

Le temps d’un aller retour, je rate, sans grand remords, Alestorm et, je le regrette un peu plus, Rival Sons dont j’assiste à la fin d’une prestation rock à laquelle le public semble réceptif. Avec de grands albums à son actif, le groupe ne peut que séduire.

On les connait, on sait ce à quoi on va avoir droit… Une débauche de filles sur scène (cette fois-ci, aucune n’est invitée dans la fosse au début du set) en fin de show, d’incessants appels à nichons… Steel Panther est en ville, la gaudriole de sortie et de mise ! Surprise – je n’ai pas suivi grand-chose au sujet du groupe – Lexxi Foxx est out, remplacé par je n’en sais rien mais le groupe a moins de charme et semble plus « sérieux » qu’avec son blond bassiste efféminé. Plus de miroir, plus de poses ambiguë, Steel Panther m’a moins surpris. A-t-on fait le tour ?

Un tour du côté des légendes du Thrash sous altar remet les pendules à l’heure. Flotsam & Jetsam est suffisamment rare en nos contrées pour éviter l’insulte de ne pas aller rendre hommage à ces légendes US qui ont accueilli – et ont stagné après son départ – un certain Jason Newsted. Dans ta face et efficace, rien à dire !

Impossible de rater Megadeth, avec un Dave Mustaine veillissant mais toujours en forme. Dommage seulement que cette MS1 soit si haute, il est compliqué de profiter pleinement de ce show dont on se délecte pourtant d’une setlist aux petits oignons.

Deep Purple, quelques mètres plus loin est tout aussi veillissant, et c’est avec surprise que je m’aperçois que Steve Morse n’est pas de la partie… Le guitariste souffrant de problèmes de main est ici remplacé par Simon Mc Bride totalement respectueux des classiques du groupe. Mais voilà, on sent Deep Purple en bout de course, les nombreuses parties instrumentales, longues, semblant être utilisées en remplissage plus que rendant service aux chansons. Le set souffre ainsi de longueurs, et c’est bien dommage.

Ghost, annoncé en tête d’affiche de ce samedi à la fin de son concert parisien, rempli toutes les cases. Un show soigné, un papa Emeritus en forme, une setlist efficace, un visuel à tomber, mais… mais une voix qui flanche malheureusement en fin de set forçant Ghost à écourter son show…

La chaleur du début de week end , mais maintenant le vent, ont forcé l’annulation du feu d’artifice. C’est donc avec un peu d’avance que montent sur scène les Australien d’Airbourne qu’on retrouve, qui en sera surpris, plus que déchainés. Comme toujours, Joel O’Keefe attire tous les regards, comme toujours, encore, il semble n’avoir qu’un jean noir toujours aussi déchiré que lui. Airbourne propose un set classique mais explosif, le guitariste chanteur terminant sur les épaules d’un gars de la sécu le portant devant le public un autre l’arrosant copieusement afin de le rafraichir. Même si on sait de quoi il en retourne, Airbourne fait partie de ces groupes qui font plus que le job. Dommage d’avoir raté le combo la semaine suivante, mais là, les Australiens concluent avec brio cette soirée. Au dodo !

 

Dimanche 19 juin.

La météo est certes plus clémente, les pieds crient leur douleur ! Ce n’est donc qu’après avoir plié bagages, rangé la voiture et les affaires que je me dirige vers le site pour assister, enfin, à une prestation des Autrichiens folkloriques de Kontrust. Et la mise en jambe vaut le détour : entre une musique très enjouée et des tenues tyroliennes de mise, le groupe fait dans er un public encore épars mais curieux et réceptif. Un beau début d’une journée pourtant très « traditionnelle » et riche de découvertes.

Je vais passer le plus clair de mon temps devant les MS aujourd’hui, et avoir quelques belles surprises… A commencer par un Sortilège en forme que j’avais malheureusement raté lors de son passage parisien en avril. Un set raccourci, mais des gars au taquet et un Zouille très en voie. Un nouvel album nous est promis, alors maintenant, patience.

Je suis moins sensible au métal de Lacuna Coil mais visuellement, les Italiens mettent le paquet. Une prestation haute en couleur qui mériterait certainement d’être vue dans une salle sombre.

Battle Beast reste une valeur sûre, sans grande surprise. Un spectacle travaillé pour le visuel et un metal sympa et passe partout. Mais un ensemble sans doute un peu trop kitsch (à ce sujet, on repassera la semaine prochaine…)

Je rate Car Bomb pour cause d’interview mais impossible de rater la metal queen. Doro, ça fait des siècles qu’on attend son retour en terre sainte et le public ne se fait pas prier. Si son set est principalement axé autour de ses grands succès d’antan, Doro et sa bande prouvent une nouvelle fois savoir ce que c’est que d’avoir un public dans la main. Un set impeccable, plein de bonne humeur et de bienveillance. Merci ! Aura-t-on droit à un duo avec le Metal God plus tard ce soir?

Une foule curieuse s’entasse devant la MS 2 , deux drapeaux ukrainiens flottant au vent. Jinger, on le sait depuis peu, a reçu l’autorisation de son gouvernement de quitter le pays pour aller promouvoir la culture ukrainienne sur les festivals d’été. La rage est là, féroce mais de message politique, on ne trouve que peu de traces. Un set puissant d’un groupe qui tire profit de la situation anormale de son pays en guerre.

De l’autre côté, Michael Schenker connait un renouveau de carrière mérité. Il déboule avec son MSG et propose une heure de ce hard rock classieux planqué sous sa chapka noire. Il n’a pas un peu chaud le gaillard ? En tout cas, il est souriant, heureux d’être là et de transmettre du bonheur. Un vrai plaisir de retrouver en si grande forme celui qui fut naguère connu comme l’ange blond.

Quel dommage en revanche que les Japonais de Maximum The Hormone aient interdit toute photo ! Quelle énergie, quelle débauche visuelle le groupe nous propose. Son metal groovy et parfois disco entraine le public et le groupe ne s’en laisse pas compter, allant même, en s’en amusant, jusqu’à faire répéter au public des mots nippons qui semblent bien déplacés. Mais on s’en fout tant la dose d’énergie reçue est forte. La découverte du jour.

Il avait été rayé de listes – celles des notables du coin, pas de Barbaud ou du HF – il y a quelques temps, mais on savait qu’il reviendrait. Rien ne viendra ruiner cette amitié qui lie le Hellfest à Phil Anselmo qui déboule aujourd’hui avec un Down en pleine forme. Une heure d’un metal débridé, sauvage et entrainant, une déflagration qui fait du bien.

Le temps de me restaurer, je rate Korn sans grand regret, n’étant guère sensible au nu metal, même si le show est là. Mais rien ne me fera rater la prestation de Judas Priest, sans doute une des dernières fois que la légende anglaise se présentera à nous. Et ce n’est pas peu dire que depuis l’intégration de Richie Faulkner et le remplacement forcé de Glenn Tipton par Andy Sneap le groupe est très en forme. Même si on sait à quoi s’attendre – un Rob Halford mécanique, un Ian Hill seul dans son coin, un Scott Travis qui interpelle pour « one last song » qui sera sans surprise Painkiller, une Harley qui vrombit… le groupe connait parfaitement son affaire et propose un show superbe visuellement et musicalement. Un des musts de cette première partie, incontestablement.

Si les Français n’étaient pas au premier programme, les modifications de l’affiche nous font revenir Gojira en tête d’affiche, clôturant explosivement la MS1 de ce premier week end. Une heure trente d’un show puissant aux lights superbes finissant d’achever le public qui va devoir, pourtant, encore tenir pour Running Wild.

De mon côté, un passager m’attend. Le temps de le récupérer, d’aller à la voiture, de faire le plein et voilà que… sans l’avoir annoncé, cette première partie se termine par le feu d’artifices qui devait avoir lieu la veille… Tant pis, on en verra d’autres. Pour le moment, retour à la maison pour un peu d’activité pro avant de revenir dans quelques jours. Dans des conditions différentes mais tout aussi compliquées. A suivre…