Belgique, Doom (M&O, 2024)
C’est en 2023 que Pvrs trouve ses racines en Belgique. Le duo enregistre rapidement son premier album qui, bien que paru au mois de février 2024, n’est promu, en France tout du moins, qu’à partir de novembre dernier. Étonnant… mais passons directement au sujet qui nous intéresse ici. Proposant une musique aussi lourde que mélancolique que l’on qualifie volontiers, et par facilité, de doom, Pvrs joue sur divers terrains sonores, offrant à l’auditeur un étrange et attirant voyage initiatique. Si le groupe cite volontiers Sleep Token, Life Of Agony ou encore Deftones parmi ses influences, on ne pourra que penser également à la sombre mélancolie de Paradise Lost ou à la lourdeur envoûtante de Mastodon. Le chant, triste, hurle sa douleur et sa peine sur fond de rythmes aussi pachydermiques parfois que légers et insouciants à d’autres moments. La guitare propose des riffs obsessionnels qui évoquent aussi bien Black Sabbath qu’une forme de new/cold wave. En huit morceaux, souvent longs sans jamais être lassants, Pvrs nous offre la promesse d’un groupe à suivre qui aurait toute sa place sous une certaine Temple… A suivre de près.