Interview: SABATON

Rencontre avec Joakim BRODEN (chant). Propos recueillis à 23 juin 2016, à Paris

Sabaton 230616

Metal-Eyes : Merci de recevoir Metal Eyes. Avant de commencer, et je suis certain qu’on t’a déjà demandé cela à plusieurs reprises, tu dois me donner tes impressions concernant votre dernier concert parisien ;

Joakim : Oh, le premier mot qui me vienne à l’esprit est « mouillé ». Très très mouillé ! Mais je dois sincèrement remercier toutes les personnes qui étaient présentes, je ne sais pas s’il n’y avait que des Français ou pas, mais j’étais vraiment impressionné. Juste avant notre show, l’enfer s’est déchaîné, comme on dit. Il pleuvait tant… On a joué en tête d’affiche au Sweeden rock la veille, un gros événement, pour nous, la tête d’affiche du samedi, là où, d’habitude, on trouve Aerosmith et Kiss, tu vois ? C’était un jour particulier: il y avait une grève. Les  pilotes d’Air France et de SAS étaient en grève, nos vols sont annulés. Alors nous voilà, on dort 2 heures et demie, prenons un vol pour Copenhague, puis Francfort, où notre avion est retardé parce qu’il y avait 150 supporters irlandais qui hurlaient. On arrive à Paris… Je crois que nous sommes arrivés sur le site du festival deux heures avant le show. Le vent commence à emporter le Backdrop, la pluie se met à tomber… Dingue. Je suis monté sur scène, on nous a demandé de repousser le matériel pour qu’il ne soit pas abîmé, ce que nous avons refusé. En festival, le public est déjà si éloigné… deux micros sont morts, un moniteur, à cause de la pluie, le micro de Thobbes a dû être changé 3 fois, mais je m’en foutais… Honnêtement, je ne peux que dire que même dans les pires des circonstances, le public du Download a été bien meilleur que celui du Sweeden rock alors qu’il faisait un temps radieux. Merci, vraiment. Je pensais que ce concert serait désastreux et en réalité, c’est un de ces moments dont je me souviendrais très longtemps !

Metal-Eyes : Moi aussi. J’étais avec les photographes et nous n’avons pas tenu plus d’une chanson ! On est tous allé mettre notre matériel à l’abri. Et revenus pour voir le concert quand même ! Parlons de votre album, The last stand. Il s’agit de votre neuvième album studio qui sortira le 16 août. C’est le second album, avec Heroes, avec ce line-up. Est-ce que les membres les plus récents du groupe ont pris une part plus importante dans la composition de ce disque ?

Joakim : Oui, je pense même que c’est la première fois, dans l’histoire de Sabaton, que tous les membres ont été impliqués, d’une manière ou d’une autre. Musicalement ou textuellement, ce qui me plait. Sur Heroes, Thobbe a composé une chanson avec moi, et j’en ai fait une autre avec Hannes. Pour The last stand, tout le monde a participé, même si Pär et moi avons écrit la plupart des textes. Nous sommes les geeks de l’histoire, je crois (rires).

Metal-Eyes : Ça, on le sait ! Sur Heroes, vous traitiez principalement de personnages inconnus qui ont été héroïques. De quoi parlez-vous cette fois ?

Joakim : C’est un album différent… Normalement, nous traitons des guerres contemporaines. Sauf pour Carolus Rex, bien sûr, qui traitait de l’empire suédois. Là, nous avons diversifié les choses, musicalement et dans les paroles. Nous avons composé sur les spartes, 400 ans avant Jésus Christ. Puis nous nous rendons en Asie, en Afrique pour terminer en Afghanistan, avec la guerre entre les soviétiques et les Afghans, en 1988. Nous avons bougé d’un point de vue géographique et temporel. Nous avons trouvé intéressant le fait que ce qui relie ces gens, c’est la dernière bataille. Rien de neuf, en réalité, les choses ne font que se répéter. Les gens me demandent souvent ce que je pense du monde actuel. Rien n’a vraiment changé, n’est-ce pas ? on a l’impression que c’est nouveau et spécial parce que nous vivons cette époque, mais en réalité, je ne crois pas. La seule chose que l’on puisse apprendre de l’Histoire, c’est que l’être humain n’apprend rien de l’Histoire.

Metal-Eyes : Au-delà des textes, comment décrirais-tu l’évolution musicale de Sabaton?

Joakim : Notre musique incorpore plus de variations que d’habitude. Rien de dingue, mais il y a certaines choses qui se démarquent. Par exemple, nous avons inclus de la cornemuse, de l’orgue Hammond, une rencontre entre Sabaton et Deep Purple, quelque chose comme ça… Et nous jouons un titre en majeur, pas en mineur, ce que nous n’avions jamais fait avant. Il y a un morceau sur lequel les chœurs sont plus grands que jamais, un autre sur lequel les guitares sont… « anonymes », elles disparaissent et réapparaissent, il n’y a pas de batterie sur ce titre. Ce que l’on croit être une batterie est en réalité une mitrailleuse de 50 mm, la caisse claire est un pistolet de 9 mm, et la charleston, une baïonnette… Cette chanson traite de la première guerre mondiale. Il y a quelques petits trucs à découvrir. Les gens qui ont écouté l’album le décrivent comme un grand 8 : il y a des chansons qui sont typiques de Sabaton, mais tu ne sais pas quand elles arrivent. J’espère que ça maintiendra l’intérêt de l’auditeur.

Metal-Eyes : J’imagine qu’il y a une volonté de vous renouveler. Cependant, dirais-tu que les nouveaux membres de Sabaton ont contribué à ce renouveau ?

Joakim : en partie, oui. Je pense que c’est valable pour nous tous. Quand nous avons fait Heroes, il nous fallait nous prouver, ainsi qu’à notre public, que Sabaton était toujours Sabaton. Nous nous sommes forcé à rester dans un certain schéma, pas dans le mauvais sens, naturellement. Heroes a démontré que nous sommes nous-même. Maintenant, nous avons aussi pu nous libérer. Musicalement, j’entends que Hennes est plus libre en tant que batteur, qu’il peut développer son identité, son style, pareil à la guitare. On reconnait facilement Thobbe, qui a une approche plus bluesy, plus rock, tandis que Chris a cette technique explosive. Ils peuvent donc se libérer, et s’épanouir en tant que musiciens, et ne pas être seulement se limiter à un format Sabaton.

Metal-Eyes : Si tu devais ne retenir qu’un titre de The last stand pour décrire ce qu’est Sabaton aujourd’hui, ce serait laquelle ?

Joakim : Oh, oh… question piège !

Metal-Eyes : J’en ai quelques-unes…

Joakim : C’est bien, je n’ai pas à répondre aux mêmes questions tout le temps, merci ! Sabaton aujourd’hui ???Peut-être Winged hussards, parce que tu peux entendre des éléments typiques de Sabaton ainsi que de nouvelles choses, qui nous font grandir. Il y a 5 mélodies différentes qui s’entremêlent, et tout ça se marie parfaitement. Chris joue un super solo de guitare, on y développe de nouvelles techniques, des choses que nous n’aurions pu faire sans les nouveaux membres.

Metal-Eyes : Vous allez tourner début 2017, avec Accept en première partie. Comment avez-vous monté cette affiche ?

Joakim : Ils nous ont accueillis sur leur tournée américaine en 2011. Nous avons eu la chance d’ouvrir pour eux – je pense qu’en Amérique, nous continuerions d’ouvrir pour Accept. Et nous avons toujours parlé de retourner ensemble. D’un point de vue personnel, j’adore ces gars, et musicalement, il n’y pas beaucoup de groupes de cette époque – Iron Maiden, Scorpions – qui continuent de proposer de bons albums. C’est dommage que les gens ne veuillent pas écouter les derniers Scorpions, d’ailleurs. Mais il y a peu de groupes de cette période qui continuent d’offrir de la bonne musique et de bons shows. Je crois que c’est cool de tourner avec Accept. Ça fait drôle de se dire qu’ils font la première partie du groupe qui a ouvert pour eux. Intellectuellement, je comprends la raison. En Europe, nous sommes gros en termes de ventes. Émotionnellement, c’est plus compliqué à accepter parce que j’ai grandi avec Balls to the wall et Metal heart. Mais je pense que tout le monde en sortira gagnant, car ils donnent de bons concerts. Ça va nous mettre la pression et nous devrons travailler plus encore. Tout le monde sera gagnant. Nous allons devenir meilleur, eux aussi et le public sera gâté.

Metal-Eyes : Votre tournée s’intitule The last tour, mais j’imagine que c’est lié au titre de l’album et que vous ne prenez pas votre retraite…

Joakim : Non, pas du tout, même s’il y a un côté blague avec ce Last tour : si nous voulons avoir la plus longue tournée d’adieu, autant commencer maintenant ! Status Quo a fait sa tournée d’adieux en 1984…

Metal-Eyes :J’y ai assisté. Et je les ai revus un certain nombre de fois après ça…

Joakim : Alors si nous voulons remporter le titre de plus longue tournée d’adieux, c’est maintenant. Si on se projette dans 34 ans, non… Je ne crois pas qu’on tiendra aussi longtemps. Ils vont gagner ! Mais on peut se projeter dans 20 ans et se dire qu’on aura tenu deux décennies !

Metal-Eyes : Vous allez jouer à l’Olympia. Tu connais déjà les lieux ?

Joakim : Oui, de réputation, je n’y suis jamais allé. J’aime ces endroits qui ont une histoire, tous ces groupes qui y ont joué. C’est toujours sympa de jouer dans ces salles. Il en reste quelques-unes , à Stockholm il a cette salle avec une photo de Jimi Hendrix, en France, il semble qu’il en reste quelques-unes, en Angleterre aussi, du côté de Cambridge…Mais il n’en reste pas tant que ça.

Metal-Eyes : Lorsque tu viens à Paris, y a t-il un endroit où tu aimes te rendre avant ou après un concert ?

Joakim : En fait, il y a plusieurs endroits que j’aimerai visiter. Mais je n’ai pas eu le temps de le faire. Nous venons pour le travail, on fait des interviews, on monte dans un taxi… Je me souviens de la première fois que nous sommes venus. Le problème, quand tu débute, c’est que tu bois tant que tu ne te souviens plus de ce que tu as vu…C’est étrange, je suis allé à Londres une dizaine de fois, sans rien voir… j’ai vu la tour Eiffel à Paris, quand j’étais plus jeune, en vacances avec mes parents. Mais je n’ai toujours pas visité Notre-Dame, le Louvre, le musée des Invalides… C’est un des endroits que je veux vraiment visiter. J’imagine qu’il doit y avoir des choses intéressantes de l’époque napoléonienne que tu ne peux voir ailleurs. Des musées militaires, tu peux me croire, nous en avons visité beaucoup ! Mais j’adorerai visiter celui des Invalides. Je pense revenir, à titre privé, dans le courant de l’année prochaine, avec mon épouse qui n’est jamais venue ici. Je n’aime pas la circulation dans cette ville, c’est une vraie merde ! De la bonne nourriture et du bon vin, oui. Mais je viendrai quand nous n’aurons pas de concerts, pas de promo, et pouvoir simplement en profiter !

 

HIGHER THAN – Purgatory airlines

HIGHER THAN 2016Heavy metal, France (Autoproduction, 2016)

Bienvenue à bord! Le message suave de l’hôtesse qui nous accueille à bord de cet avion qui nous « emportera plus haut qu’un avion puisse voler » est une invitation à rester à bord de cet appareil des lignes aériennes du purgatoire.  Et dès l’intro du premier morceau, Broken tales, le message est clair: c’est un voyage dans le passé que nous effectuons. Avec des guitares hurlantes et un chanteur qui donne tout, histoire de nous faire comprendre « oh, les gars, j’ai du coffre, et de la puissance! » on se retrouve en pleine vague sleaze américaine fin 80’s début 90’s. Hard rock pré-grunge, quoi! Ça, c’était le décollage et ça balance et ça groove à tous les niveaux. Puis Higher than atteint son altitude et sa vitesse de croisière: on est séduit par cette énergie dont jamais le groupe ne semble se défaire tout en cherchant à ne pas se répéter. Miss Minded reflète autant cette énergie que ce feeling d’époque tandis que le morceau éponyme se démarque par son groove entraînant. Mais… Si chaque titre se laisse plaisamment écouter, l’ensemble souffre de ce côté déjà entendu (R.I.S.K Taker illustre parfaitement cela). Certes, Higher than ne prétend pas inventer la machine à courber les bananes et s’éclate à faire ce qu’il aime, mais on a envie, vraiment envie, de chanter un ou plusieurs titres en boucle et s’énerver pour que ces satanées mélodies sortent de la tête. Mais, encore, on n’y arrive pas. Les riffs sont puissants et efficaces mais pas obsédants. Higher Than nous offre un beau premier album et doit « simplement » (rien de si difficile, finalement) trouver sa propre identité. Les bases sont là, reste à les consolider.

Note: 7/10

Titre que je retiens: Purgatory Airlines

VARDIS – Red eye

VARDIS_Red-eye 2016Heavy metal, Angleterre (Steamhammer/SPV, 2016)

NWOBHM. Parmi la myriade de groupes issus des scènes d’un metal renaissant, Vardis s’était distingué dès 1980 avec son premier album, 100 m.p.h sans jamais réussir à distancer sa concurrence directe. En 2016, Vardis revient après une très longue absence avec ce Red Eye prometteur. prometteur car cet album est bourré des mélodies et riffs joyeux et entraînants, d’un chant particulier et d’une énergie qui n’a pas changé. C’est sans doute là la plus grosse difficulté de Red Eye: bien que tentant de se moderniser, Vardis semble resté coincé en 1984. Il y a du plaisir de la part de Steve Zodiac, mais plus rien d’irrévérencieux. Il y a de la composition, mais le chant ne me convainc guère. Il y a du fun comme Back to school aux paroles un peu ridicules passé 50 ans) mais sur fond de riffs tellement classiques qu’on n’est guère surpris. Il y a du hard rock (Lightning man) et certains passages se veulent punk (The knowledge). Et il y a le clin deuil instrumental (200 m.p.h) à un glorieux passé venant sans doute boucler la boucle. Sympathique sans pour autant être remarquable, Red eye se laisse écouter avec plaisir et une certaine nostalgie.

Note: 7/10

Titre que je retiens : 200 m.p.h

SILVERTRAIN – Walls of insanity

silvertrain 2016Heavy metal, France (Brennus, 2016)

C’est à grands renforts de pub que Silvertrain, une des formations prometteuses de la scène française des années 80 – mais qui n’a jamais pu dépasser le statut d’espoir ou d’outsider – tente de revenir. Ce Walls of insanity, déterminé et bien fait dans l’ensemble, frais et vif, offre de belles promesses. Si on ne peut que penser à AC/DC avec le titre d’ouverture (Rock or burn, dan sle genre clin d’oeil évident…), je suis rapidement séduit par cette voix haut perchée et rugueuse qui rappelle celle d’Udo Dirckschneider, et par des guitares précises délivrant des riffs chirurgicaux. Lorelei se fait plus rapide et heavy offrant un solo trépidant, avant qu’une batterie locomotrice entraîne un Raptor’s mind qui ne peut qu’évoquer Accept (tient donc..) avant de proposer un Walls of insanity plus lent et ambiancé, sur lequel des claviers inquiétants font leur apparition auprès de guitares qui cisaillent. Si Burning land est plus traditionnel et me convainc moins, le presque doom Mentempsychosis (c’est quoi ce mot???) précède un Fly towards the stars qui renoue avec la rapidité, influencé par Judas Priest et le power metal allemand. Pacte de sang se distingue par son chant français – tout aussi intéressant, d’alleurs. Pourquoi ne se limiter qu’à un titre? – et Redemption vient conclure cet album avec de jolies descentes de manche et une belle montée en puissance et en densité.  Si l’album est clairement divisé en trois partie (heavy, plus légère puis de nouveau plus rapide), il manque un je ne sais quoi pour en faire un album, au sens propre du terme, remarquable. Walls of insanity fait cependant plaisir à écouter, certes, et reste un album efficace et plaisant.

Note: 8/10

Titre que je retiens: Lorelei

ADX Non serviam

adx 2016Heavy metal, France (Ultim records, 2016)

Reproche-t-on à AC/DC de faire du AC/DC? A Iron Maiden de répéter à l’envi une même recette depuis une bonne quinzaine d’années? Non, bien sûr que non. Alors ne soyons pas surpris et, surtout, évitons de nous offusquer, si ADX, un des groupes phare et historique et symbole du metal hexagonal nous propose ce qu’il sait faire le mieux: du ADX. Soit un heavy speed et racé, aux guitares acérées, complices et incisives doublées d’une rythmique en béton, dont une batterie, on en a désormais l’habitude, qui pilonne. D’aucun pourra naturellement se demander quel impact a sur ADX l’intégration de Nicklaus. La réponse tien en trois mots: du sang neuf. Le guitariste semble parfaitement connaitre le catalogue du groupe et, s’il n’a pas participé à la composition de ce Non serviam, s’est vu commandé la réalisation de soli. Précis, le guitariste permet même à ADX de renouer avec son glorieux passé, celui de La terreur ou, plus encore, Suprématie. Bien sûr, l’album traite de thèmes chers au groupe, la guerre et la religion, mais on remarque surtout l’efficacité de chacun des titres, exception faite des moins marquants Cosaques et La furie. Pour le reste,on tape du pied et on secoue la tête sur l’incisif La mort en face, sur le guerrier B17 phantom, sur le diversifié et entraînant L’énigme sacrée ou sur le Théâtre de sang dans la plus pure lignée ADXienne. Le groupe parvient même à surprendre avec l’intriguant et presque dansant L’Irlandaise aux relents celtiques. Non serviam vient donc se glisser fièrement aux côtés des derniers albums en date d’ADX, une jolie collection entamée avec Division blindée il y a déjà dix ans. Reste à défendre ce très bel album sur scène.

Note : 8,5/10

Titre que je retiens: Théâtre de sang

Interview découverte: SYR DARIA

Rencontre avec Michel (guitare). Propos recueillis à Paris, le 6 juin 2016

 

Après avoir découvert le très enjoué Voices, leur dernier album, Syr Daria dans sa totalité est descendu à Paris pour en assurer la promotion. Entre grèves des transports et inondations, nous avons réussi à réaliser une interview version express !

Syr Daria 2 copie

Metal-Eyes : Peux-tu rappeler l’histoire de Syr Daria pour ceux qui vous découvrent avec Voices, votre dernier album ? Lire la suite

PHOTO DE LA SEMAINE: Wolf Hoffmann (Accept)

Ce jour-là, je venais pour la première fois de rencontrer Peter Baltes pour une superbe interview qu’il m’avait accordée dans le tour bus du groupe. Ce n’était toutefois pas la première fois que je voyais Accept live. ça remonte quand même à 1983, cette histoire. A la mutualité de Paris. Il y a eu le Zénith, aussi, puis le déclin. Et le retour en grande forme avec un Mark Turillo au chant et un passage, l’année précédente, à l’Elysée Montmartre. Un an plus tard, Accept vient promouvoir son dernier né, Stalingrad, dans un Bataclan archi comble.

Accept au Bataclan, le 6 avril 2012

Accept au Bataclan, le 6 avril 2012

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Interview: Betov – ADX

Rencontre avec Pascal « Betov » (guitare). Propos recueillis à Paris, le 26 mai 2016

C’est au cœur de Paris,au Dr. Feelgood des Halles, que Betov assure la promotion du nouvel album d’ADX, Non Serviam. Toujours aussi enjoué, ravi du regain de jeunesse lié à l’arrivée de Nicklaus, totalement impliqué dans la création du nouvel opus.

Betov (ADX)

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ULTIM FEST 2 (Furies,Malemort, Witches et ADX) live- Paris, le 28 mai 2016

Initialement prévu le 14 novembre 2015, ce mini festival fut reporté à cause des attentats sanglants de la veille. Plutôt que d’annuler simplement, l’organisation a préféré chercher une nouvelle date, même tardive, pour marquer le coup.  C’est donc de nouveau au Glazart que rendez-vous est fixé, cette fois avec une affiche quelque peu différente puisque Witches et Malemort viennent rejoindre Furies et ADX.

ULTIM-FEST-2_2016 Lire la suite