MASS HYSTERIA live à Orléans (L’Astrolabe, le 1er février 2024)

Retrouvez ici la galerie photos du concert.

Après une pause bien méritée de pas loin de deux mois, Mass Hysteria reprend le chemin des salles pour la seconde partie de la tournée Tenace. une tournée qui débute ce 1er février par un Astrolabe d’Orléans archi-complet.

Quelques heures avant le concert, alors que je me rends à la salle pour une interview, je reçois un appel de Sabrina, l’attachée de presse du groupe, m’informant que Yann (guitare) et Mouss (chant) sont « patraques, et ils préfèrent se reposer à l’hôtel…Tu peux faire l’interview avec Fred, Rapha ou Jamie, ou… on annule? » Peu importe, je suis à quelques minutes de l’Astrolabe, et mes questions sont prêtes. L’important est qu’ils se remettent en forme pour ce soir. Cependant, arrivé à la salle, c’est bien Mouss qui insiste pour faire cette interview, à découvrir sous peu. Il semble en forme, mais ce n’est pas le cas de Yann. Forcément, on s’interroge sur le maintien ou non de cette date.

Fort heureusement, on a affaire à des pro, et une première date ne s’annule ni ne se reporte aussi facilement. La salle est déjà bien pleine lorsque nous arrivons sur les lieux et Patent investit la scène.

Patent @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Le groupe orléanais offre au public un metal rageur et énergique. Sa particularité est d’avoir en son sein deux chanteurs aussi énervés l’un que l’autre. Patent propose un metal brutal, explosif doté de vocaux plus hurlés que chanté dans un registre, sonore et visuel, qui parfois m’évoque Barney, le vocaliste pile électrique de Napalm Death.

Patent @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Le public, cependant, reste assez passif et semble peu séduit par cette déferlante sonore. On n’aperçoit guère de bras levés dans la fosse . Il y a la queue au bar, d’ailleurs. Patent, toutefois, se donne autant que possible mais ne (me) laisse guère de souvenirs. Le public de Mass Hysteria peut certes se montrer exclusif, mais ceci explique-t-il à lui seul le manque de retours des spectateurs? Pas certain.

Patent @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Les techniciens finissent de s’affairer sur la scène entourée d’un M et d’un H gigantesques alors qu’il est plus de 22 heures. Quinze minutes plus tard, les lumières s’éteignent et les cinq investissent les lieux, accueillis par les cris du public. Sous une lumière rouge, Mass veritas, premier extrait de Tenace, dernier « album » (un double Ep, en réalité) de Mass Hysteria, ouvre les hostilités.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Qui a déjà vu le groupe en concert le sait: Yann est concentré à fond sur son jeu, et sa posture en impose, tout simplement. Ce soir, son comportement ne laisse en rien présager qu’il puisse être souffrant. Il attaque son manche et ses cordes avec rage et détermination jusqu’à tomber le sweat.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Si, naturellement, la setlist met en avant Tenace part 1 et 2 (L’art des tranchées, Encore sous pression, tenace, L’inversion des pôles, Encore sous pression, ainsi que, joués pour la première fois sur cette tournée, Le triomphe du réel et L’émotif impérieux), le groupe se concentre également, surtout, sur ses dernières productions.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Avec 4 titres chacun, Maniac et Matière noire sont largement représentés (Vae soli, Nerf de boeuf, Reprendre mes esprits et Se brûler sûrement pour le premier, Vae soli, L’enfer des dieux, Tout est poison et, pour clore la soirée, Plus que du metal du second) qui sont aujourd’hui des hymnes incontournables que le public reprend avec force voix.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

On retrouve aussi d’autres extraits, aujourd’hui des incontournables de Mass, tels Chiens de la casse, Positif à bloc et Plus que du metal. Si toute la discographie n’est pas représentée ce soir, on apprécie les lumières qui, elles aussi, sont aussi à la fête, chaque titre bénéficiant d’une scénographie, ou plus exactement d’un light design soigné et personnel. Le décor, sobre et travaillé à la fois, en bénéficie autant que les musiciens qui se prêtent au jeu des mises en ombre et en lumière.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Mouss est bavard, comme à son habitude, remerciant – peut-être un peu trop – le public avec des « c’est grace à vous qu’on est ici, vous qui bossez, c’est un honneur, un privilège d’être là ce soir« … et en profite pour expliquer que Yann est malade comme un chien, avec « 49°3 de fièvre« ! Il a même failli ne pas pouvoir jouer ce soir. « On a demandé à notre technicien, Charles d’apprendre les lignes de basse. Comme ça, Jamie aurait joué à la place de Yann. Oui, il est bassiste mais il joue aussi de la guitare. Mais finalement Yann est là! Merci Charles! On ‘a fait bosser pour rien! » Le chanteur joue également, comme il aime le faire, avec le public, l’invitant à tourner, même à « tourner en rond » et on lui souffle à l’oreille de… « hein? Un circle pit en sortant par cette porte et vous revenez par l’autre!« , idée insufflée il y a 18 mois par Crisix mais qui surprend Mouss. Et voilà une chenille qui s’élance par une porte pour revenir par l’autre, envahissant au passage l’espace bar dans un joyeux bordel!

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Le concert continue aussi bouillant qu’il a commencé, avec des slammers qui montent sur scène, certains ayant du mal à la quitter, même si gentiment invités par un des roadies. Mouss se prête même au jeu sur les rappels, proposant d’y aller avec l’un des gaillards. Allez, un, deux, trois, et… le chanteur reste derrière.

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Mass Hysteria, bien qu’une des formations les plus influentes du circuit français, sait rester simple et proche de son public. C’est un des éléments qui fait la force de ses concerts. Ce soir ne déroge pas à la règle, Mass nous ayant offert un show puissant, humain et mémorable. Un concert qui se termine d’ailleurs avec une scène sur laquelle grimpent des ados que Mouss invite, les présentant comme la génération de notre avenir. On attend maintenant de les retrouver au Hellfest et, plus tard, au Zénith de Paris qui promet d’être une grande fête célébrant les 30 ans du groupe. Superbe soirée, de bout en bout!

MASS HYSTERIA @L’astrolabe, Orléans, 1er fév 2024

Merci à Sabrina Cohen Aiello et Veryshow d’avoir rendu ce report possible

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MASS HYSTERIA live à Orléans: la galerie

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6:33 live à Orléans (Dropkick bar, le 26 janvier 2024)

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Il s’en sont passées des choses depuis la dernière fois que j’ai pu voir 6:33 en concert. C’était à Orléans, dans la petite salle de l’espace Eiffel (report ici), le groupe était encore masqué, avait deux claviers, un seul chanteur… Depuis, la formation a plus qu’évolué, se débarrassant tout d’abord de ses masques (cf. l’interview de Rorshach en 2021 pour la promo du dernier album), d’un clavier, adoptant une chanteuse et travaillant une autre identité visuelle. Alors, retrouver les ex-monstres sur scène, à Orléans? Forcément, pas possible de les manquer même si je n’ai découvert cette date que tardivement.

Mais une question se pose quand à la tenue de ce concert: alors que les agriculteurs en colère sont aux portes de Paris, le groupe pourra-t-il faire le déplacement? Lorsque j’arrive sur place, le batteur m’indique qu’ils n’ont rencontré aucun blocage, que la route a été fluide. Tout le monde s’affaire pour la mise en place puis file diner avant de recevoir son public.

CHAOS RULES @Dropckick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Les hostilités débutent avec les Orléanais de Chaos Rules, dont le batteur est également chanteur et guiitariste au sein du groupe prog Esprit d’escalier que j’avais découvert en ouverture d’Orpheum Black il y a environ un an (autre live report ici). Dire que les deux projets sont radicalement différents est un euphémisme… Chaos Rules porte bien son nom tant le cyber punk du quatuor se veux explosif et post apocalyptique. Un peu comme le look de son chanteur et du guitariste dont on ne regrettera qu’une chose: qu’il ne soit pas plus élaboré (un mec qui se balade avec des tuyaux d’alimentation en haut et bermuda en bas, ça dénote un peu…) et généralisé à l’ensemble des musiciens de la formation. L’identité visuelle est un élément important de l’image d’un groupe.

CHAOS RULES @Dropckick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Ceci étant, impossible de nier l’énergie de Chaos Rules qui dès le premier titre terminé, joue la franchise et le capital sympathie. Le chanteur nous explique en effet le sens de ce qui est projeté derrière le batteur: le titre de la chanson suivi de lettres et de chiffres.

CHAOS RULES @Dropckick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Les lettres correspondent chacune à un riff, le chiffre, le nombre de fois qu’il reste à jouer ce riff. Riffs numérotés de A à H, soit 8 en tout pour développer le catalogue du groupe. Huit riffs qu’on retrouve donc à chaque titre, et chacun des musicien a son prompteur lui indiquant quoi jouer. J’ai une pensée pour tous nos anciens qui ne peuvent aujourd’hui se passer d’anti-sèches mais ne l’avouent jamais…

CHAOS RULES @Dropckick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Les 45′ qui suivent sont une déflagration continue de guitares furieuses et de rythmiques endiablées qui viennent soutenir le chant peu mélodieux et très virulent du vocaliste. Ce dernier ne tient pas un instant en place et, malgré sa rage vocale, se montre très enjoué et moqueur. On ne compte pas le nombre d’allusion à certains ministres ce soir (« Bon, il nous reste à peu près deux chansons. « A peu près », ouais… On a été à l’école publique nous, alors on ne sait pas compter. Ni lire d’ailleurs… »)

CHAOS RULES @Dropckick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Bien que peu nombreux, le public est réceptif certains n’hésitant pas, à la fin du concert, à rejoindre le groupe sur scène pour une photo. une belle introduction à une soirée déjà bien chaleureuse.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Il est proche de 22h30 lorsque 6:33 monte sur scène. A la fois concentrés et joyeux, les musiciens profitent de l’intro pour s’encourager avant d’attaquer avec le très entrainant et cartoonesque Wacky worms. Les amateurs du groupe le savent: la musique de 6:33, pour paraphraser Mass Hysteria, c’est plus que du metal. Tout le monde peut y trouver son compte et ce soir, il y en aura justement pour tout le monde.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

La complicité entre Flo « Rorschach » et Bénédicte, les deux chanteurs, est d’une telle évidence qu’on pourrait croire que le duo de vocaliste travaille ensemble depuis des années tant ils semblent se connaitre par cœur. Si lui se charge de communiquer avec le public, elle n’est jamais en reste se lançant dans des pas de danse ou des figures plus ou moins grimacières.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Si le dernier album en date (Feary tales for strange lullabies: the dome) est naturellement mis en avant avec pas moins de cinq extraits (Wacky worms, Holy golden boner, Party Inc., Release the he-shes et Act like an animal), l’ensemble de la discographie roschachienne est visitée dans une ambiance toujours bon enfant – seul le tout premier album n’est pas représenté.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

Rorschach entraine sa complice dans un petit tango rapidement interrompu par un bassiste visiblement jaloux, ce qui fait marrer tout le petit monde sur scène, mais il y a plus, bien plus. Car 6:33, c’est non seulement une musique décalée, mais également une mise en scène et en lumières pensée pour ne laisser personne indifférent. Preuve en est, un public qui se fait plus nombreux au gré des titres et qui clame son adhésion au concept du groupe.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

6:33 aura ce soir fait bien plus que simplement faire monter la température. Une prestation aussi soignée que naturelle qui donne envie de voir cette formation hors normes grandir et grossir afin de jouer sur des scènes plus grandes devant un public plus vaste. On a des pépites en France, alors soignons les. Ce fut en tout cas une excellente soirée.

6:33 @Dropkick Bar, Orléans, 26 janvier 2024

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ORLEANS METAL NIGHT: Demon Tool, Dreamcatcher et Looking For Medusa, le 6 janvier 2024

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A peine les fêtes sont-elles terminées que je prends la direction du très actif Dropkick bar à Orléans pour aller soutenir les copains de Dreamcatcher, ce soir entourés des « revenants qui n’ont jamais vraiment disparu » Demon Tool et de ce qui sera ma première découverte de l’année, Looking For Medusa.

Il n’y a pas grand monde ce soir au Dropkick. On y circule aisément même si l’ambiance est animée. La date choisie, le dernier samedi des vacances de Noël, y est sans doute pour quelque chose. N’empêche, ceux qui sont là vont en avoir plein les mirettes et les esgourdes.

DEMON TOOL live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Il y a des groupes comme ça, tu connais leur musique depuis les débuts mais la vie fait que tu n’as jamais croisé leur chemin, ni vu la formation live. Demon Tool, désormais un « ancien » groupe de la scène hexagonale qui a sorti 2 albums, ouvre les hostilités. Son heavy thrash fait des étincelles, le groupe dégainant des titres entrainants et enjoués.

DEMON TOOL live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Le chanteur, Chris « El tyranno » module entre chant grave et profond qui évoque parfois ADX – une des influences du combo – et agressivité thrash, allant chercher le public toujours avec humour.

DEMON TOOL live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

La paire de gratteux composée de Nils « l’ancien » et du plus récemment arrivé mais néanmoins expérimenté barbichu Olivier fait bloc derrière une section rythmique (Nico à la basse et Jéjé à la batterie) qui propose une structure puissante et lourde à la fois.

DEMON TOOL live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Demon Tool nous offre ce soir une dizaine de titres variés dans une ambiance bon enfant. Si les morceaux sont issus des deux albums du groupe (Gladiateur, Abysse, La naissance du mal et Vampires de Soleil rouge, La demeure du diable et Soleil Rouge de Prophétie MMXII) et nous offre un nouveau titre (Médaillé) du troisième album qui est prévu pour… qui sait? Une ambiance qui se termine sur une reprise thrashisée de La salsa du démon qui fait son petit effet auprès du public présent.

DEMON TOOL live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

une bonne demie heure de changement de plateau et voici que déboule Dreamcatcher qui est déjà venu en ces lieux en 2019. La formation a beaucoup changé depuis puisque deux guitaristes ne sont devenus qu’un (Bastien, également membre de Stell Rangers) et que la basse est tenue par barbichou, non pas « jumeau de » mais bien le pré-cité Olivier.

DREAMCATCHER live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Là encore, les changements sont notables. On sent un groupe à l’unisson, une formlation qui vise les mêmes objectifs mais… Mais là où Chris, le chanteur (faut croire que les Chris chanteurs sont un critère de cette soirée…) n’hésitait pas à aller chercher le public dans la fosse, ce soir, il me semble que la prestation manque d’un petit quelque chose. Est-ce une guitare en moins, la fin des fêtes, le manque de public? Je ne sais pas, mais je ne suis pas entrainé par la prestation.

DREAMCATCHER live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Dreamcatcher pioche cependant au cœur de ses trois albums, proposant des morceaux heavy et thrash, Chris évoquant des souvenirs récents (Dreamcatcher, dont le chanteur est un inconditionnel de la vierge de fer, a ouvert il y a peu pour un certain Paul Di’Anno) et autres amours de jeunesse pour les indiens d’amérique, X-Files ou certains criminels notoires évoqués dans les chansons du soir (It’s a good day to die, Trustno1, Whitechapell…)

DREAMCATCHER live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

La formation conclu son set avec Wrathchild une reprise d’un groupe qui ne saurait aller très loin et Fly away, issu de The road so far, son dernier album en date.

DREAMCATCHER live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Le temps de changer le plateau et voici la claque de la soirée. Je n’ai jamais entendu parler de Looking For Medusa et je pense être passé à coté de quelque chose. Car le groupe propose un heavy metal racé et plus qu’entrainant, le genre qui donne envie de taper du pied et de bouger. D’ailleurs, le chanteur ne tiens pas en place, arpentant la scène de long en large et en travers.

LOOKING FOR MEDUSA live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Les autres musiciens sont plus que complices et personne n’a son pré carré. La scène est piétinée dans son moindre centimètre carré par chacun d’entre eux pendant les 50′ du set.

LOOKING FOR MEDUSA live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Forcément, je cherche des infos sur le groupe… Mais on est en France, alors: un site web pas à jour (« concert à venir: novembre 2021 », aucune bio ni indication de line up…) donc impossible de dire qui fait quoi. Mais le fun est là, et l’ambiance monte d’un cran.

LOOKING FOR MEDUSA live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Looking For Medusa offre donc ce soir une prestation solide et enjouée devant un public malheureusement trop peu nombreux. Reste un bon souvenir d’un groupe qui donne envie d’en savoir et d’en voir plus en live. A suivre dès que possible.

LOOKING FOR MEDUSA live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

Malgré une date pas forcément des plus judicieusement choisies, ce premier concert de l’année fut un moment chaleureux et convivial. Après tout, c’est bien là ce qu’on attend d’un concert de rock, et, pour le coup, c’est « mission accomplie ».

LOOKING FOR MEDUSA live@Dropkick, Orléans le 6 janvier 2024

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ORLÉANS METAL NIGHT: la galerie

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THE DEAD DAISIES live à Paris (La Machine du Moulin Rouge, avec Spike, le 5 novembre 2023)

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Voilà un des concerts que je ne voulais pas rater, d’autant plus depuis le retour de John Corabi dans la famille The Dead Daisies. Si le groupe à entrées et sorties permanentes a toujours suivi les aspirations du commandant de bord David Lowy, j’ai, malgré deux bons albums, moins accroché à la période Hugues. Et puis, le alors quatuor n’a jamais vraiment posé ses valises chez nous avec « The voice of rock » – deux concerts en 2022 (à Vienne et Pennmarch), un Hellfest annulé en dernière minute… Bref, après la crise sanitaire, le capital sympathie est à reconstruire. Et ça, c’est quelque chose d’inné avec Corabi.

Spike live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Ce soir, la Machine du Moulin Rouge est plus que correctement remplie et le public accueille un Spike, ex chanteur de The Quireboys, qui propose ce soir un set acoustique; Seul en scène, accompagné de sa guitare et entouré s’un chevalet et de ce qui fait office de mini bar avec deux verres, le chanteur est de très bonne humeur. Tout au long de son set, il ne fera que blaguer, évoquer des souvenirs entre deux chansons. Sa démarches se faisant moins assurée au fil des minutes, nous sommes quelques uns à nous demander quel est exactement le contenu de son verre à bière…

Spike live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Le gaillard sème quelque peu le doute évoquant régulièrement un nouvel albu de « The real Quireboys »..; Serait-il donc de retour au bercail? Non, il a désormais son propre groupe qu’il a nommé The Real Quireboy. Est-ce le meilleur choix de patronyme? Permettez moi d’en douter, mais l’avenir sera plus explicite.

Spike live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Son set est composé de classiques des Quireboys et de quelques reprises, mais il est surtout composé de souvenirs qu’il évoque, des ces moments passés sur la route avec Whitesnake et Aerosmith (c’est la plus belle année que j’ai vécue. On n’a touché aucune drogues cette année là, non, non, rien du tout! ») et partage facilement, toujours avec le sourire et sa bonne humeur communicative, anecdotes sur anecdotes. Le public se marre, et tant mieux. Car le set musical en lui même peut, sans ces intermèdes, sembler un peu longuet, même si le public reprend en chœur certains des titres les plus connus. Mais le gaillard, malgré les signes du staff lui indiquant qu’il est temps d’arrêter, continue de jouer, cherchant un titre dans son classeur… Un set dont on se souviendra plus pour la déconne simple que pour le contenu musical, aussi sympathique soit-il.

Spike live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Un pupitre, un pied de micro et une caisse, c’est assez rapide à sortir de scène. A peine 15′ après la fin du set de Spike, la Loco… euh, la Machine est replongée dans le noir. The Dead Daisies déboulent pied au plancher avec Resurrected. Un choix de titre d’ouverture qui sonne comme les meilleures augures et qui, je le pense, n’est pas un choix fait à la légère. D’ailleurs, la tournée elle-même s’intitule Resurrected Tour…

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Il faut peu de temps à Doug Aldrich et John Coraby pour saisr le public à la gorge, public qui découvre ce soir le « petit nouveau », le bassiste Michael Devin, presqu’un clone de Marco Mendoza en plus… concentré. C’est aussi le cas du capitaine David Lowy qui se lâche au fil des titres.

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Corabi est ce soir très en forme, et communique très facilement avec le public. Il est visiblement heureux d’être de retour au bercail. Si, ce soir, TDD fait naturellement la part belle à sa discographie avec Corabi, le groupe n’écarte pas la période Hugues dont trois petits morceaux sont joués (Unspoken et Bustle and flow de Holy ground et Born to fly de Radiance).

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Le public reste cependant particulièrement réceptifs aux désormais classiques du groupe qui défilent les uns après les autres. Les musiciens occupent chaque espace de la scène, allant chercher e public autant que faire se peut.

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Brian Tichy nous gratifie d’une superbe et puissant solo de batterie avant que Corabi ne prenne le temps de présenter chaque musicien, prétexte à mini medley. « Si vous aimez ce que vous entendez, c’est grâce à moi! Si vous n’aimez pas ce que vous entendez, c’est de sa faute » dit-il en désignant David Lowy qui entame Highway to hell (AC/DC). Puis vient le tour de Brian Tichy (Living after midnight, Judas Priest) et du nouveau venu… « Je suis allé chez mon ex-femme, un jour, et dans mon canapé, ce mec était assis. Je t’ai déjà remercié de m’avoir soulagé d’elle? » demande-t-il à Michael devin avant que ne résonnent les premiers accords de Heaven and hell (Black Sabbath). « L’homme aux cheveux dorés » c’est naturellement Doug Aldrich, désormais le plus ancien membre « permanent » de TDD (Smoke on the water, Deep Purple). Puis c’est au tour du chanteur de se voir présenté avec We’re an American band (Grand Funk Railroad).

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

La tension est telle qu’on sent l’approche de la fin du concert. Mais avant cela, toujours de bonne humeur, Corabi vient taquiner le public: « Vous avez ce truc en France avec le vin. Mais aimez-vous la bière? Et le whisky? Vous aimez la tequila? Voulez-vous faire un tour au Mexique? » et c’est parti pour un explosif Mexico baigné de lumières vertes, rouges et blanches, au couleur du drapeau mexicain.

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

TDD quitte la scène après sa version de Midnight Moses avant de revenir pour offrir l’incontournable Long way to go – plus que jamais d’actualité… – et de conclure avec sa dernière reprise en date, Slide it in. Marrant quand on pense que deux des membres actuels des Daisies sont passés dans le giron du Whitesnake de Coverdale…

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Ce soir, si la Machine n’affichait pas complet (faut dire que cette salle est tout sauf pratique pour circuler ou voir correctement), The Dead Daisies nous a offert un concert chaleureux, nous montrant un groupe très en forme – mais ne s’est pas prêté à son habituelle séance de dédicaces après son show… Avec une telle énergie, nul doute que le groupe sera bientôt de retour avec un nouvel album et de nouvelles dates. En tout cas, la soirée fut à l’image du groupe: rock’n’roll et chaleureuse!

The Dead Daisies live@La Machine du Moulin Rouge, le 5 oct 2023

Merci à Olivier Garnier d’avoir rendu ce report possible.

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THE DEAD DAISIES live à Paris: la galerie

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RIVAL SONS live à Paris (L’Olympia, le 27 octobre 2023) – Avec LA Edwards

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Après m’être présenté 24 heures plus tôt pour le concert de ce soir (voir le report du concert de Sortilège au Bataclan), je reviens le bon jour pour assister – enfin – au concert de Rival Sons à l’Olympia. Mettons les choses au clair dès maintenant: la sécurité de l’Olympia, si elle reste courtoise et professionnelle, c’est du grand art dans le n’importe quoi… Ces derniers temps, les photographes sont accompagnés vers la sortie après les 3 premiers titres sauf s’ils ont une place. Mais ce soir, arrivés à la salle, les photographes ont l’agréable surprise de découvrir que, pour une fois dans ce lieu mythique, ils pourront shooter tout au long du concert. Deux groupes de dix, deux titres par groupe puis vous allez où vous voulez. C’est affiché à l’accueil et cela nous est confirmé par la manageure de Rival Sons tête d’affiche de ce soir. Seulement… Le groupe 1 peut shooter seulement 2 titres de la première partie, LA Edwards, avant de se faire éjecter par la sécu (on nous avait pourtant dit pouvoir shooter tout le set…) et se retrouve parqué à côté de la scène. Pas de second groupe de photographes pour la première partie… Ceux d’entre nous qui sont allés – espéraient en tout cas – prendre une bière ou aux toilettes sont rappelés par la sécu et concentrés dans un mini camp à coté de la scène. Stalag indiqué par une lampe torche par un autre agent… Avec un des mes collègues et amis, nous trouvons refuge dans le sas. Un des agents de sécu nous y retrouve, nous explique que nous sommes deux groupes de 10 photographes et que chacun, sauf si invité, sera raccompagné à la sortie après ses deux titres. « Euh, mais, le management nous a dit et confirmé et c’est écrit à l’entrée qu’on pouvait photographier tout le concert de la salle… » « Mais non, on n’a pas eu ces consignes. » Nous demandons si nous pouvons aller aux toilettes (!) et, OK, mais, il nous y accompagne. On est en taule ou quoi? On fait des prélèvement urinaires pour recherche de came? « On se retrouve dans 10 minutes dans le sas pour le briefing ». OK. Là, ce sont 20 photographes qui entendent les mêmes consignes. Rock Hard, My Rock, le Parisien, webzines, tout le monde réagit en expliquant que, à l’entrée, il est bien stipulé qu’on peut tout shooter. Quelqu’un envoie un SMS à la manageure pour lui expliquer la situation. Vérification de l’agent auprès de son responsable… (…) re… La manageure de Rival Sons passe devant nous et nous confirme que, oui, on peut tout photographier, d’où on veut, balcon inclus. l’agent de sécu n’a pas la même version: « OK, vous pouvez photographier tout le concert depuis le fond du hall » Hein? Vous allez vous mettre d’accord, bordel? Qui décide, le groupe ou la salle? Nous entrons dans le pit photo, et là, l’agent revient pour nous informer, bon et grand seigneur, que, oui, « vous pouvez photographier tout le concert d’où vous voulez ». Enfin! Oui, mais, après les deux titres, devine quoi? trois ou quatre d’entre nous nous rendons au balcon et là… « Non, les photographes vous ne rentrez pas »… Mais, mais, mais… Re vérification d’un autre agent de sécu (pas la sécu du public mais la sécu de la salle, va comprendre) qui revérifie avec son boss et… « Tout le concert? Même du balcon? Ok, c’est bon, vous pouvez y aller ». Alors, je ne suis pas dans le secret de l’orga des concerts, mais j’imagine qu’il y a un briefing avec les acteurs principaux, dont les représentants de la salle, de la prod et, peut être, éventuellement, possiblement mais c’est pas sûr, du groupe qui doit, possiblement peut-être donner ses instructions. Alors, merci à la sécurité de l’Olympia de nous avoir pourri un bon tiers du concert, d’autant plus nous qui nous chargeons de la photo et de la rédaction des reports. Ok, c’est écrit, pouvons nous maintenant parler du concert de ce soir?

LA Edwards live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Je serai bref sur la prestation de LA Edwards qui pratique un rock plus que teinté de country. Pendant 45′ les Américains donnent un set dont la musique ne me semble appropriée ni pour la tête d’affiche ni pour le public français. Trop « country western », trop club américain, et pas assez « chauffeur de salle » pour le groupe de rock bluesy enlevé qui assure la tête d’affiche. Les 45′ me semblent longues, d’autant plus en étant coincé dans le sas. La formation ne présente à mes oreilles que peu d’intérêt.

LA Edwards live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Le changement de plateaux se fait rapidement et, là encore, les informations sont contradictoires. On nous annonce, à l’accueil, l’arrivée de Rival Sons à 21h15, le running annonçait 21h, heure à laquelle le public commence à faire entendre sa voix.

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Quelques instants plus tard, la salle est plongée dans le noir et les enfants rivaux investissent la scène. Tous les regards se portent vers Scott Holiday (guitares), sa moustache, ses lunettes et son chapeau et Jay Buchanan, le chanteur aux pieds nus tout de rouge vêtu. Dave Beste (basse) se meut discrètement, avec son éternelle casquette vissée sur la tête, tandis que, derrière sa batterie juchée sur une belle estrade, Michael Miley frappe avec sourire et assurance.

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Parus à quelques mois d’écart, il n’est guère étonnant que Rival Sons axe sa setlist sur Darkfighter et Lightbringer dont 7 titres seront joués en tout. L’accueil du public, dès les premières notes de Mirrors est chaud et la température va monter en intensité tout au long de ces deux heures… Jay Buchanan est très en voix ce soir. Le hard rock bluesy teinté de soul fait des merveilles tout au long des Do your worst, Electric man, Rapture

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Le groupe semble ne vouloir laisser aucun temps mort jusqu’à ce solo de batterie comme on n’en fait plus qui permet aux autres musiciens, après Open my eyes, d’aller reprendre quelques forces. Un solo magistral, varié et superbement mis en lumières.

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Le groupe reprend avec un Sweet life soutenu comme jamais par un public déjà conquis malgré le manque de communication de Buchanan qui conclu d’un simple « Merci, c’est très gentil ». S’il était resté jusque là discret, le chanteur se lance dans une émouvante explication pour présenter Pressure and time: « c’est un titre que nous n’avons pas mis dans notre setlist pendant longtemps » et lance un message optimiste à tous ceux qui vont mal: « Vous n’êtes pas seuls, nous sommes là, avec vous! » puis c’est un temps plus posé qui monte en intensité, Jay invitant le public à participer sur la fin du titre, fin sur laquelle il s’arrache les cordes vocales avant d’entamer un superbe Jordan.

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Le groupe se lance dans des séances d’impro à l’ancienne, Scott Holiday sortant moulte guitares, simple et double manches, offrant au public solo électrique (sur Face the light) et acoustique (Shooting stars) avant que le groupe ne termine sur un superbe triplé composé de Too bad, Mosaic et d’un Keep on swinging qui retourne l’Olympia de fond en comble. Personne ne reste sans se dandiner sur cette fin de concert dont on ne pourrait qu’espérer qu’il s’étende sans fin. Royal Sons nous a ce soir offert un show magistral de bout en bout. Bravo et merci !

Rival Sons live @Paris Olympia, le 27 oct 2023

Merci à Valentin Gilet d’avoir rendu ce report possible

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RIVAL SONS live à l’Olympia: la galerie

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